ALLEMAGNE

La profession n'échappe pas pour autant aux affres de la concurrence, notamment des centres de santé dentaire et autres plates-formes, qui à l'instar de leurs homologues français, constituent une attaque frontale pour les praticiens libéraux. Dans ce contexte, la seule issue possible semble être la spécialisation. Par une haute technicité permettant de réaliser une vaste palette d'examens et d'actes chirurgicaux ou par une offre en soins alternatifs,(hypnose, kinésiologie, accupuncture...), les chirurgiens-dentistes allemands confortent leur position. En effet, il s'agit autant de pérenniser leur cabinet et les emplois induits que de rentabiliser des investissements souvent élevés. Mais cette nouvelle concurrence n'est pas le seul défi d'une profession confrontée au déclin démographique du pays. Face à l'accroissement de la multimorbidité, de la polymédication et de la dépendance d'une population vieillissante, les chirurgiens-dentistes allemands étudient désormais de nouveaux modes de prise en charge, quitte une nouvelle fois, à créer de nouvelles spécialisations.

Marie Luginsland

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