Négociations conventionnelles : entre espoirs et craintes
 
Négociations conventionnelles

Négociations conventionnelles

27/09/2016

Négociations conventionnelles : entre espoirs et craintes

Ouverture des débats

Quelques jours avant l’ouverture des négociations conventionnelles le jeudi 22 septembre, les syndicats s'annoncent plutôt confiants pour ce nouvel épisode dans la défense des droits de la profession. Malgré tout, les sujets de crainte ne manquent pas.

Le président de l’UJCD Philippe Denoyelle a déclaré aborder cette période avec « beaucoup d’espoir parce que pour la première fois il y a un consensus sur le constat dans les différentes instances et parce que l’assurance maladie a vraiment la volonté de faire évoluer le dentaire ». La présidente de la CNSD Catherine Mojaïsky renchérissait, enthousiaste, « nous n’avons jamais été aussi proches de pouvoir changer fondamentalement le système de financement de notre activité. Nous avons réussi à convaincre le ministère, l’assurance maladie obligatoire et dans une moindre mesure les assureurs complémentaires. Et les syndicats sont tous à peu près sur la même longueur d’ondes ». À la FSDL, Patrick Solera appréciait de sentir « plus de combativité que par le passé » de la part de ses concurrents syndicaux. De fait, l’entente des syndicats sur des préalables et des objectifs constitue un atout incontestable vis-à-vis des financeurs. Ainsi une revalorisation notable des plafonds CMU sera incontournable. De même qu’une valorisation des soins conservateurs au détriment des actes prothétiques.
Malgré tout, les sujets de crainte ne manquent pas.
Chacun sait que le succès des négociations dépend des moyens mis sur la table. Les médecins ont obtenu jusqu’à 1,2 milliard d’euros. Dimanche, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé que l’Assurance maladie investirait 200 millions d’euros dans l’amélioration de la prise en charge des soins conservateurs.
Quel sera le jeu de l’Unocam qui regroupe les trois familles de complémentaires sous la houlette d’un nouveau président fraîchement élu, Maurice Ronat (également à la tête de la mutuelle Eovi MCD) ?
Et enfin, quelles seront les contreparties demandées ? La ministre veut un système de plafonnement des honoraires des prothèses. Comment et à quel niveau ?
À suivre…

Anne-Chantal de Divonne


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