La santé à la tribune des présidentielles
 
Promesses élections présidentielles

Comment les promesse des présidentiables seront-elles financées ?

03/04/2017

La santé à la tribune des présidentielles

Élections

Pour chaotique qu'elle soit au travers des multiples rebondissements qu'elle connaît, la campagne électorale a le mérite, sur le fond, de propulser la santé sur les devants de la scène.

Certes, elle ne fait son entrée que par le biais le plus démagogue, la diminution du reste à charge et en ce qui concerne la santé bucco-dentaire, la prise en charge à 100 % des prothèses.

Bien que réducteur, cet enjeu, proclamé par les principaux candidats, n'en jette pas moins un coup de projecteur sur le fonctionnement de notre système de santé et notamment sur les rapports entre l'assurance maladie obligatoire et les caisses de complémentaires santé, voire de ces dernières entre elles, entraînées dans une rude compétition si l'on en croit les projets de certains présidentiables. N'en restent pas moins plusieurs inconnues, dont la principale, le financement de ces couvertures supplémentaires.

Pour autant, les praticiens, représentés par les syndicats, sont formels. Il n'est pas question de leur faire payer le prix de ces promesses. En un mot, ils refusent de voir les honoraires des actes de prothèses plafonnés, pire de voir les tarifs de soins et leur qualité sacrifiés sur l'autel des programmes électoraux. D'autant que les candidats omettent de concevoir la santé bucco-dentaire dans sa globalité et même dans ses fondements, comme en témoignent l'absence de considération pour les soins précoces, la parodontologie, le dépistage et même la prévention. C'est dire si, dans le domaine bucco-dentaire, les candidats ont encore du chemin à parcourir pour se faire élire... dans un fauteuil.

Marie Luginsland


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