Les étudiants en dentaire formés au secours des victimes d'attentat

Cette formation, jusque-là réservée aux urgentistes, interviendra en 2^e année et se concentrera sur les gestes de base : l'extraction des corps, leur positionnement selon le type de blessure, la pose d'un garrot ou d'un pansement compressif et l'appel des secours. Des gestes basiques mais cruciaux, que d'aucuns osent rarement pratiquer par crainte d'aggraver la situation des blessés, alors-même que, comme le souligne le Dr Denis Safran, médecin-chef de la Brigade de Recherche et d'Intervention (BRI), " la seule façon d'aggraver la situation est précisément de ne rien tenter ".

Auparavant délivrée par les Centres d'enseignement des soins d'urgence, l'Attestation à la formation aux soins d'urgences (AFGSU) pourra désormais être délivrées par les facultés qui voient du même coup leur périmètre " aide aux victimes du terrorisme " élargi.

Outre une formation à l'accueil massif de victimes en hôpitaux et à la chirurgie " damage control " (technique militaire pour juguler le saignement avant la chirurgie) pour les étudiants en 6^e et 7^e année de médecine, ce sont près de 750 000 personnes que l'on envisage de former. De quoi, enfin, " proposer une solution médicale au long cours face à l'épiphénomène que sont les attentats terroristes aujourd'hui " (Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste).

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• " Les étudiants en médecine au secours des victimes d'attentats ", Louis Heidsieck, lefigaro.fr, mise en ligne le 28.7.2017
• " Soigner les victimes d'attentats : les étudiants en médecine vont être mieux soignés ", Dépêche AFP mise en ligne sur lepoint.fr le 27.07.2017