8000 dentistes supplémentaires en 2040 ! | Editions CdP
 
Démographie Dentistes 2017-2040

L'enquête de la Drees évalue à 18% la hausse du nombre de chirurgiens-dentistes en France d'ici 2040

04/10/2017

8 000 dentistes supplémentaires en 2040 !

Évolution démographique

Une étude récente de la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) révèle qu'à comportement égal et numerus clausus stable, le nombre de chirurgiens-dentistes devrait atteindre 48 800 praticiens d'ici 2040. Explications.

Le nombre de chirurgiens-dentistes devrait augmenter de 18% par rapport à 2016 pour atteindre 48 800 actifs dans 13 ans, si la législation en vigueur et le comportement des professionnels ne change pas.

La densité professionnelle atteindrait 67 pour 100 000 habitants en moyenne au lieu de 62 aujourd’hui. Ce scénario « tendanciel » établi par Christelle Millien, à la Drees, vient de paraître dans Études et Résultats N°1027. Pour effectuer ce calcul, la Drees a pris l’hypothèse d’un numerus clausus (NC) inchangé fixé à 1 280 (incluant les filières passerelles), d’un taux d’installation s’élevant à 93% du NC et de l’inscription chaque année au tableau de 500 praticiens diplômés à l’étranger.

L’impact déterminant du numerus clausus…

Dans l’hypothèse d’un NC rehaussé à 1 350 place en 2018, il y aurait 1 000 praticiens supplémentaires par rapport au scénario tendanciel en 2040. Un NC à 1 200 places à partir de 2018 conduit à l’opposé à une baisse des effectifs par rapport au scénario tendanciel de 1% par an à partir de 2027 puis de 2% à partir de 2033.

…et des praticiens diplômés à l’étrangers

Dans l’hypothèse ou le nombre des praticiens diplômés à l’étranger s’inscrivant à l’Ordre progresserait de 5% par an jusqu’en 2025 pour atteindre 776 jeunes diplômés, le nombre de chirurgiens-dentistes augmenterait de 30% et totaliserait 53 400 en 2040, soit 13 000 de plus qu’en 2016. Au contraire, dans le cas « très improbable » selon l’étude, d’un tarissement du flux de praticiens diplômés à l’étranger, la densité de praticiens diminuerait rapidement à 52,3 pour 100 000 habitants en 2031.
Pour maintenir une densité de 61,8 praticiens comme en 2016, il serait nécessaire que des praticiens diplômés à l’étranger continuent d’arriver jusqu’en 2035 à un rythme de +4%/an jusqu’en 2020 puis +3%/an jusqu’en 2027 et que le flux s’arrête en 2036.

Anne-Chantal de Divonne


Suivez-nous



La lettre d'info

Recevez la lettre d'info
Je m'inscris

Pour visualisez la lettre d'info Cliquez ici