Deux diplômés du Clesi, établissement non reconnu et fermé par la justice française, ont pu s'inscrire au tableau de l'Ordre.
© D. R.
02/10/2017
Formés au Clesi, inscrits à l'Ordre
Formation
Deux étudiants diplômés de la faculté de Pessoa au Portugal viennent de s’inscrire au tableau de l’Ordre départemental du Var alors qu’ils ont effectué leurs deux premières années d’études dentaires au Clesi, établissement contraint par la justice française de fermer ses portes en septembre 2016.
C'est à n'y rien comprendre. Deux diplômés du Clesi-Pessoa ont pu s'inscrire au tableau de l'Ordre départemental du Var, alors même que « ce diplôme ne remplit pas les conditions de formation inscrites dans la Directive européenne » comme l'affirme Véronique Pellegrain, avocate spécialisée en droit européen, en s’appuyant sur les textes qui stipulent que le diplôme doit être effectué dans une université ou dans un établissement contrôlé et légalement établi.
Rappelons que l’établissement Le Clesi (ex-Université Fernando Pessoa-UFP) a été contraint par la justice de fermer ses deux établissements à Toulon et à Béziers le 27 septembre 2016 à la suite de procédures à rebondissements engagées par l’UD puis la FSDL en 2013. Dans son jugement, la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence notait le « caractère irrégulier » de l’ouverture de cette formation en octobre 2012 sous le nom d’Université Fernando Pessoa. La structure n’a jamais obtenu les accréditations des autorités portugaises pour délivrer des diplômes portugais pour des études réalisées en France. Autre motif retenu : l’absence d’agrément des ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, ainsi que l’absence d’une convention avec un établissement de santé.
La CNSD, vent debout contre ces inscriptions, a saisi les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Elle est également prête à saisir les instances européennes.
Rappelons que l’établissement Le Clesi (ex-Université Fernando Pessoa-UFP) a été contraint par la justice de fermer ses deux établissements à Toulon et à Béziers le 27 septembre 2016 à la suite de procédures à rebondissements engagées par l’UD puis la FSDL en 2013. Dans son jugement, la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence notait le « caractère irrégulier » de l’ouverture de cette formation en octobre 2012 sous le nom d’Université Fernando Pessoa. La structure n’a jamais obtenu les accréditations des autorités portugaises pour délivrer des diplômes portugais pour des études réalisées en France. Autre motif retenu : l’absence d’agrément des ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, ainsi que l’absence d’une convention avec un établissement de santé.
La CNSD, vent debout contre ces inscriptions, a saisi les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Elle est également prête à saisir les instances européennes.
Anne-Chantal de Divonne
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Les dernières réactions
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lâcheté de nos instances !!
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Et pendant ce temps là, le CNO nous laisse crever à petit feux en se bouchant le nez avec le RA promis pour 2019....
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syndicalisme = corporatisme
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