Convention : le dialogue reprend | Editions CdP
 
négociation

Les négociations reprennent, réunissant autour de la ministre Agnès Buzyn les 3 principaux syndicats et le président de l'Uncam, Nicolas Revel

17/10/2017

Convention :
le dialogue reprend

Report du règlement arbitral

Pour la première fois depuis le 13 juillet, les trois syndicats représentatifs de la profession ont retrouvé la table des négociations avec l'Uncam. L'enjeu est de taille : trouver un accord qui permettra d'éviter le règlement arbitral dont l'entrée en vigueur est repoussée au 1er janvier 2019.

S'ils ont renoué le dialogue, les trois syndicats (CNSD, FSDL et UD) n'en ont pas moins réaffirmé leurs positions en ce qui concerne les nécessaires aménagements pour parvenir à un reste à charge nul en 2022 et les conditions de mise en oeuvre de la prévention.

La CNSD a ainsi réitéré sa position : « limiter les revalorisations à moins d'actes et viser des tarifs cibles afin de dégager davantage de visibilité aux praticiens » tandis qu'en parallèle, les actes non concernés bénéficieront de dépassements autorisés.

De son côté, l'Union dentaire a avancé des pistes de travail comme la levée d'opposabilité sur certains soins conservateurs ou un objectif de remboursement à atteindre pour les assurances maladie obligatoires et les assurances complémentaires. Le syndicat a également proposé un crédit d'impôts pour faire face au reste à charge. L'Union dentaire a ainsi rappelé que la notion de panier de soins constituait « un enjeu majeur » de cette négociation. 

Interrogé sur le périmètre du cadre budgétaire, Nicolas Revel, directeur général de l'Assurance maladie, a annoncé une enveloppe globale aux alentours de 800 millions d'euros. L'enjeu des prochains mois sera donc de déterminer la mise en oeuvre d'un équilibre entre le plafonnement des dépassements sur les soins prothétiques et la revalorisation des soins conservateurs. Sans perdre de vue l'extension de la consultation de prévention à toute la population.

Dans ce dernier registre, la CNSD et la FSDL ont ainsi proposé que soient menées des expérimentations afin d'étudier la faisabilité à grande échelle de telles actions.

S'estimant pénalisés par l'immobilité des trente dernières années, les syndicats refusent désormais de s'engager sans visibilité et sans la garantie d'une indexation régulière.

Au-delà de l'évolution de leur mode de rémunération, les syndicats revendiquent aujourd'hui de nouvelles conditions conventionnelles. Autant de pistes qui seront à l'ordre du jour de la prochaine réunion technique, le 27 octobre.


Marie Luginsland


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