Prévention et promotion de la santé
 
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28/02/2018

Prévention et promotion de la santé

Les étudiants en santé vont effectuer un service sanitaire dès la rentrée prochaine

Dès la rentrée de 2018, 47 000 étudiants en santé effectueront un service sanitaire de trois mois dans les écoles, les entreprises, les maisons de retraite et autres « lieux de vie ». Agnès Buzyn, ministre de la Santé et Frédéric Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur ont présenté le 26 février dernier ce nouveau dispositif qui fera partie intégrante des études de santé. Un rapport sur les modalités d’application de cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron a été remis ce même jour.

Comment se déroulera ce service ?
Ce service se déroulera sur trois mois aménagés de façon souple, à mi-temps ou à plein temps sur 6 semaines. Le module inclus dans la maquette de formation sera nécessaire pour obtenir le diplôme. Après un temps de formation, les étudiants délivreront leurs messages de prévention, animeront des ateliers et participeront à des actions. Ils interviendront le plus souvent à plusieurs sur des thèmes prioritaires de santé publique tels que les comportements d’addiction, l’activité physique, la nutrition et la vie affective et sexuelle. Cette étape sera suivie d’un débriefing et d’une évaluation avec les référents du programme. Une enveloppe de 7 millions d’euros sera débloquée pour aider les étudiants dans leurs déplacements.

Qui est concerné ?
Ce service concerne les étudiants en odontologie (1 380 étudiants), médecine, pharmacie, maïeutique, kinésithérapie et soins infirmiers dès la rentrée prochaine. Il sera étendu à 50 000 étudiants de toutes les spécialités en santé à la rentrée 2019. Des expérimentations sont lancées dès le mois de mars à Angers, Clermont-Ferrand, Caen et Dunkerque. Plusieurs textes réglementaires doivent encore préciser quels pourront être les terrains de stages agréés, les modalités d’encadrement et les indemnités.

Quels sont les objectifs ?
Ce dispositif vise à sensibiliser les futurs professionnels de santé aux enjeux de la prévention primaire, à assurer les actions de prévention et de promotion de la santé auprès de différents publics, à lutter contre les inégalités territoriales en santé et à favoriser l’autonomie des étudiants dans le cadre d’une pédagogie par projet. Ce service « contribuera également à favoriser l’interprofessionnalité et l’interdisciplinarité entre les étudiants en santé des différentes filières de formation notamment par la réalisation de projets communs », a expliqué la ministre de la Santé.

Anne-Chantal De Divonne


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