3 SHAPE
 
3Shape

31/07/2018

3 SHAPE

« Une amélioration du traitement du patient »

La société danoise 3Shape vient d’inaugurer un centre de formation en plein cœur de Paris. Une nouvelle étape pour cette société qui commercialise le scanner intra-oral 3Shape TRIOS et des solutions pour l’orthodontie et l’implantologie. De passage à Paris, Nikolaj Deichmann, co-fondateur de la société 3Shape, répond aux questions de Clinic en compagnie de Morten Noerholm, directeur général de 3Shape France.

Des praticiens hésitent à sauter le pas du numérique. Quels sont vos arguments en faveur de l’empreinte optique ?

Nikolaj Deichmann : L’argument majeur est l’amélioration de la prise en charge du patient. Par ailleurs, l’empreinte optique avec la caméra TRIOS permet de mieux communiquer avec le patient. En effet, le patient visualise en direct sur l’écran les moindres détails de sa bouche et de ses dents. Le praticien peut donc plus aisément montrer au patient les traitements à envisager mais aussi simuler les futures restaurations. Ainsi le patient peut prendre sa décision de façon plus éclairée.
TRIOS permet aussi de réduire le nombre de rendez vous. Le praticien gagne ainsi en efficacité. Les résultats du traitement sont plus prévisibles. Aujourd’hui, des logiciels permettent de tout faire dans un cabinet, de la planification implantaire à la couronne en passant par l’orthodontie ou par les gouttières traitant de l’apnée du sommeil. Dans la plupart des situations, les praticiens transmettent les données numériques au laboratoire pour les réalisations prothétiques.

Pourtant des praticiens hésitent à investir aujourd’hui dans du matériel qui sera obsolète dans deux ans…

Nikolaj Deichmann : La spécificité de 3Shape est que la mise à jour des logiciels permette d’augmenter la rapidité d’acquisition indépendamment du type de caméra. Ainsi, grâce à de nouveaux algorithmes introduits dans notre logiciel, le scanner sorti en 2013 est aussi rapide que celui qui est commercialisé actuellement. Il n’est donc pas nécessaire de le changer.

Sur quel service après vente les praticiens peuvent ils s’appuyer ?

Nikolaj Deichmann : La procédure classique pour le praticien est de contacter le revendeur. En cas de souci technique spécifique, le revendeur a la possibilité de contacter la hotline 3Shape.
Morten Noerholm : En cas de panne, nous allons aussi proposer un service d’échange de matériel sous 48h.

Pourquoi un praticien choisirait-il Trios plutôt qu’une autre marque ?

Nikolaj Deichmann : Toute l’application que nous mettons dans le logiciel permet au scanner d’aller très vite. Beaucoup d’études ont montré que TRIOS était le scanner le plus précis et nous pensons qu’il est aussi le plus rapide. Une autre force de 3shape est d’avoir un écosystème ouvert. On n’impose pas une imprimante ou une usineuse. Un labo qui n’est pas équipé en 3Shape peut recevoir les informations qui viennent de TRIOS en format STL et réaliser la prothèse avec l’écosystème de son choix.

Dans quelles directions vont vos recherches ?

Nikolaj Deichmann : Nous développons des logiciels capables de superposer les différentes empreintes du patient qui ont été réalisées sur plusieurs années et ainsi visualiser et intercepter des phénomènes pathologiques. Par exemple l’évolution des récessions gingivales, de facettes d’abrasions pouvant être le signe d’un début de bruxisme ; Cela permettra donc au praticien d’agir très en amont de ces symptômes.
Morten Noerholm : Voilà typiquement une application qui sera ajoutée au matériel existant pour faire de la prévention.
Nikolaj Deichmann  : Nous allons développer de plus en plus d’applications en direction du patient. Nous venons de lancer une application dans le cadre des traitements orthodontiques par aligneurs qui permet de visualiser les mouvements dentaires lors du traitement jusqu’à l’alignement final. Le patient peut observer directement les objectifs de traitement. Le praticien peut aussi envoyer plusieurs propositions thérapeutiques en 3D sur le smartphone du patient pour qu’il étudie son cas et le partage autour de lui avant de prendre sa décision.
Nous allons aussi lancer en fin d’année un cone beam avec une nouvelle technologie permettant de limiter les artéfacts causées par les micromouvements du patient. De plus, ce cone beam aura un design plus agréable et sera moins anxiogène. Au lieu d’une fixation au niveau des tempes, le patient a un support sur sa tête.
Morten Noerholm : À dose égale, on obtient une netteté d’image supérieure à un cone beam classique.

Propos recueillis par Marc Baranes et Anne-Chantal de Divonne


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