Rentrée du gouvernement
 
Agnès Buzyn

07/09/2018

Rentrée du gouvernement

Le chef de l’État présentera la réforme du système de santé le 18 septembre

C’est Emmanuel Macron qui présentera les grandes lignes de la réforme du système de santé mardi 18 septembre. Cette réforme a été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui a confirmé vouloir créer des organisations territoriales liant des groupes de médecins et des hôpitaux de proximité.

Le chef de l’Etat présentera la réforme du système de santé le 18 septembre

C’est Emmanuel Macron qui présentera les grandes lignes de la réforme du système de santé mardi 18 septembre. Cette réforme a été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui a confirmé vouloir créer des organisations territoriales liant des groupes de médecins et des hôpitaux de proximité. Il s’agit pour la ministre « d’aider la médecine libérale à se structurer en fonction des besoins en maladies chroniques ». Car aujourd’hui le système est plutôt organisé pour répondre aux maladies aigües. « Aujourd’hui il y a un consensus sur le constat et la façon de mieux organiser le système de santé. Je vais utiliser ce consensus pour entrainer une dynamique de changement et une vraie restructuration », a expliqué la ministre sur CNews.

Vers la fin du numerus clausus ?

On a aussi appris cette semaine que l’exécutif réfléchit à la fin du numerus clausus dans sa forme actuelle tout en réformant la première année d’études de santé (PACES). Des pistes sont à l’étude comme le fait de laisser les universités décider du nombre d’étudiants qu’elles souhaitent former ou conserver une sélection sous la forme d’un concours mais en fin de 3e année. Mais rien ne serait tranché. Cette réforme est attendue de longue date. Emmanuel Macron l’avait évoquée pendant la campagne présidentielle. Edouard Philippe a annoncé la conduite d’une réflexion « sans tabou » sur le sujet au mois de février dernier indiquant que sa seule certitude était que « le profil des étudiants en santé mérite d’être diversifié et leurs études décloisonnées ». Il prévoyait alors des mesures législatives au début de l’année 2019.

Anne-Chantal de Divonne


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