Les libéraux se montrent très concernés par leur retraite (83%). Ils s’y intéressent tôt : à 36 ans, 40% ont commencé à la préparer et à 45 ans ils sont 67%. Et les ¾ des libéraux interrogés sont conscients qu’une retraite complémentaire est indispensable. Leur effort d’épargne représente en moyenne 13% de leurs revenus. Pour 10% d’entre eux l’enveloppe atteint même 25% du revenu.
Autre caractéristique des libéraux, ils sont nombreux à prévoir de partir en retraite après l’âge légal. La moitié d’entre eux envisage un départ après 66 ans, soit par nécessité (31%) pour améliorer leurs revenus futurs, soit par passion pour leur métier (26%).
Pour constituer le complément de leur retraite, les libéraux privilégient trois types d’outils : les contrats de retraite sur-complémentaires, l’investissement immobilier et l’assurance-vie. Les contrats de retraite complémentaire Madelin arrivent en tête de leur choix.
Mais l’assurance-vie leur apparaît aussi comme un investissement intéressant. Les libéraux mettent en avant trois critères : la garantie en capital (80% des réponses), la disponibilité des fonds à tout moment (69%) et la rentabilité du placement (53%).
Peu informés
Bien qu’ils se sentent très concernés par leur retraite, le sondage montre que le tiers des libéraux se sent encore peu préparé financièrement, soit pour des raisons personnelles (intérêt tardif), soit à cause d’un défaut d’information.
Si la loi Madelin est bien connue, la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) l’est beaucoup moins : 80% des libéraux interrogés ne connaissent pas les aspects relatifs à l’épargne-retraite de cette loi.
L’unification des régimes de retraite en préparation est aussi mal connue des libéraux. Quand on leur explique l’objectif de cette réforme, 4/10 craignent qu’elle ne conduise à une baisse du montant des pensions.