Interview de F. Boukhobza pour l'ouvrage "Homéopathie clinique pour le chirurgien-dentiste"

CdP : Quels constats vous ont amenée à entreprendre la rédaction d’Homéopathie clinique pour le chirurgien-dentiste ?
Les constats qui m’ont amenée à traiter ce thème sont simples : il s’agit, à la fois, de la demande croissante des professionnels de santé et de la sollicitation grandissante des patients.
Ces constatations m’ont poussée à m’atteler à la mise en œuvre d’un ouvrage à la fois pédagogique, convivial et facile à lire.
En outre, suite à la lecture de mes articles pratiques parus dans des revues professionnelles et mettant en avant l’intérêt des remèdes homéopathiques, de nombreux praticiens m’ont vivement incitée à réaliser un ouvrage portant sur les différentes disciplines buccodentaires.
Ce livre est ainsi le fruit d’un souhait général et d’une nécessité d’introduire la médecine homéopathique dans l’arsenal thérapeutique.

CdP : L’approche homéopathique est souvent opposée à l’approche allopathique. Dans quelle mesure peut pourtant se dessiner une complémentarité entre elles ?
Il est à retenir que l’allopathie et l’homéopathie vont travailler, ensemble, dans le même but : servir l’intérêt du patient.
Employer les remèdes homéopathiques en première intention, assure moins de risques au patient de subir les effets secondaires inévitables, connus des remèdes allopathiques.
Nonobstant, les médicaments allopathiques anti-inflammatoires, antalgiques ou antibiotiques, par exemple, conservent toute leur place, bien sûr, face aux médicaments homéopathiques.
Dans ce cadre, les médicaments homéopathiques utilisés en deuxième intention ont la capacité de diminuer les effets secondaires des médicaments allopathiques.
Cette belle complémentarité des deux types de remèdes permet d’atteindre l’objectif premier : « d’abord, ne pas nuire. »

CdP : Vous insistez sur la nature fondamentalement holistique de l’homéopathie et donc sur la plus grande exigence qu’elle nécessite pour bien en maîtriser tous les aspects. Dans quelle mesure votre guide peut-il y contribuer ?
Soulignons d’abord que la méthodologie homéopathique obéit à des règles codifiées ; il suffit de les exposer de façon adaptée pour une compréhension aisée pour tout novice en la matière. Ainsi, des exemples cliniques, pratiques et vivants sont élaborés en ce sens.
Telle est la contribution de ce guide : rendre concret ce qui peut paraître abstrait. L’utilisation au quotidien des remèdes homéopathiques devient alors abordable.

CdP : La commodité de lecture et de consultation indissociable de la collection ont naturellement guidé votre rédaction. Quels principes structurent ce guide pour le rendre d’autant plus pratique ?
Une recherche a été construite en vue de rendre ce guide ergonomique ; chapitre après chapitre, les activités de la sphère buccodentaire sont observées. Au regard des besoins que ces activités soulèvent, la réponse apportée par les remèdes homéopathiques est exposée.
Les chapitres sont consultables indépendamment les uns des autres. Il suffira d’aller directement à celui de la discipline visée pour accéder aux solutions appropriées en homéopathie, seule ou associée à des remèdes allopathiques.
Rendre commode et rapide l’emploi du guide est l’objectif, pour que prescrire en homéopathie devienne un plaisir.

CdP : Remontant aux origines de l’art médical, la thérapie homéopathique connaît de constantes évolutions. Quels champs d’application significatifs dans le domaine bucco-dentaire s’ouvrent devant elle ?
Les champs d’application qui s’ouvrent dans le domaine buccodentaire, sont vastes.
Se dessine une évolution vers l’emploi de remèdes homéopathiques utilisables au fauteuil dentaire, au quotidien, la mise en place d’une trousse homéopathique d’urgence en complément de la trousse allopathique d’urgence incontournable, la prescription de médicaments homéopathiques en préventif et en curatif, dans le cadre de notre exercice buccodentaire.
La santé du patient a tout à y gagner.

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