Téléconsultation : du virtuel au réel

À une époque où certains patients ont déjà recours à Internet pour poser leur propre « diagnostic », un décret relatif à la télémédecine, paru le 19 octobre dernier, pourrait initier les débuts de la téléconsultation en odontologie.

Outre le partage d’informations médicales, ce décret concerne plus largement la « réalisation d’actes médicaux à distance au moyen de dispositifs utilisant les technologies de l’information et de la communication ».

Sans bouleverser aujourd’hui l’exercice de la médecine, et plus particulièrement celui de la médecine dentaire, ce décret fixe néanmoins certains principes.
En effet, ce texte définit les conditions de réalisation et d’organisation des téléconsultations (consultation à distance), de la télé-expertise (solliciter à distance l’avis d’un professionnel médical tels qu’un orthodontiste ou un cancérologue), de la télésurveillance médicale (interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient et prendre les décisions relatives à sa prise en charge) ou de la téléassistance médicale (permettre à un professionnel d’assister à distance un confrère au cours de la réalisation d’un acte).

Bien que les conditions de prise en charge et d’organisation du cadre juridique restent à préciser, il peut être bon de réfléchir aux possibilités offertes par ce décret à la profession notamment en matière de lecture de radiographies ou de soins des muqueuses buccales.