AMALGAME OU COMPOSITE
 

14/08/2014

DENTAL ABSTRACTS

Amalgame ou composite ?

Bien que les restaurations indirectes aient une plus grande longévité que les restaurations directes, celles-ci continuent d’être le choix premier des chirurgiens-dentistes pour traiter les dents postérieures cariées : elles nécessitent moins de retrait de structure dentaire saine et la technique des matériaux de restauration directe a fortement progressé, notamment en proposant des matériaux plus résistants qu’avant. De plus, leur coût moindre les rend plus attractives.

Contexte

Bien que les restaurations indirectes aient une plus grande longévité que les restaurations directes, celles-ci continuent d’être le choix premier des chirurgiens-dentistes pour traiter les dents postérieures cariées : elles nécessitent moins de retrait de structure dentaire saine et la technique des matériaux de restauration directe a fortement progressé, notamment en proposant des matériaux plus résistants qu’avant. De plus, leur coût moindre les rend plus attractives. L’amalgame a un faible coût, est pérenne et moins « technique dépendant » que les autres matériaux de restauration directe, mais il a l’inconvénient de ne pas adhérer aux tissus dentaires et d’être peu esthétique. Les composites offrent une adhésion aux structures dentaires, une bonne esthétique et la capacité de limiter la préparation de la cavité à la simple élimination du tissu carié. De plus ils présentent de bonnes performances cliniques avec un taux d’échec annuel de 1,5 à 2,2 % d’après une étude portant sur 22 années.

Discussion

Dans la première étude fondée sur une population évaluant les facteurs associés au choix du matériau de restauration des dents postérieures, ceux ayant influencé le choix étaient les facteurs relatifs à la dent, le taux de caries dentaires et le mode de paiement des soins.

APPLICATION CLINIQUE

Le composite et l’amalgame offrent tous deux de bonnes performances cliniques pour les restaurations des dents postérieures. Lors du choix du matériau, le praticien devrait prendre en compte celui qui bénéficiera le plus au patient. Cette étude indique que le choix du matériau est lié au type de paiement des soins, à l’indice CAO et aux caractéristiques de la cavité. Le statut démographique et socio-économique n’influence en rien l’issue des procédures de traitement et ne devrait pas constituer la base de réflexion pour ce genre de décision.

Traduit de Dental Abstracts 2013;59(1) avec l'accord de Mosby, Inc. Traduction : Rachel Chau


Suivez-nous



La lettre d'info

Recevez la lettre d'info
Je m'inscris

Pour visualisez la lettre d'info Cliquez ici