ENTRETIEN AVEC BÉATRICE WALTER ET PAULINE DARTEVELLE
 

22/04/2015

ENTRETIEN AVEC BÉATRICE WALTER 

autour de l'ouvrage "Préparations coronaires périphériques"

Retrouvez l'entretien de Béatrice Walter qui nous présente la genèse de l'ouvrage ainsi qu'une vidéo qui agrémente cette présentation.

Comment est né le projet de ce livre et à qui le destinez-vous ?
En prothèse fixée, l’enseignement des préparations comprend 2 phases :
- l’enseignement théorique des principes fondamentaux et de leur mise en œuvre clinique ;
- l’enseignement pratique qui consiste à montrer à l’étudiant comment intégrer toutes ces notions pour la réalisation de la préparation.
Cet enseignement se doit donc d’associer la théorie et l’apprentissage de la coordination entre l’œil et l’instrument guidé par la main sur la base de l’observation, du repère, de la référence et du geste.
C’est cet objectif qui a amené le projet de ce livre et a permis l’utilisation de mots, de phrases et d’illustrations « pour décrire le travail de la fraise sur la dent » dans le contexte de la réalité clinique.
Ce livre est destiné aux étudiants de toutes les années en formation initiale et aux praticiens qui souhaitent, au cours de leur exercice, revenir aux fondamentaux des préparations.

Quels sont les grands principes fondamentaux pour toute préparation coronaire périphérique ?
- le choix de l’axe de la préparation ;
- la situation, le profil et la largeur de la limite cervicale ;
- la rétention et la stabilisation de l’élément prothétique assurées par la convergence occlusale globale de 6° des parois opposées ;
- la situation et l’orientation de la surface occlusale par rapport aux dents antagonistes.

Au-delà de ces principes essentiels, vous insistez sur le rôle du praticien, ses choix, sa technique… L’opérateur est donc le meilleur garant de la réussite de la préparation ?
En effet, en marge de ces principes fondamentaux se place l’opérateur, son choix d’instruments, sa position de travail, ses points d’appui, son accessibilité aux dents, à leurs différentes faces et aux limites cervicales avec leurs dixièmes de millimètres qui, comme les espaces prothétiques, doivent répondre aux nécessités des épaisseurs exigées par les matériaux.
La réussite est dans l’aptitude de chaque opérateur à guider son instrument et à obéir à son œil exercé en sachant ce qu’il souhaite obtenir avant de le réaliser.
La préparation restera toujours l’œuvre singulière de l’opérateur.

Pour commander l'ouvrage, visiter la boutique 

Présentation de la vidéo (© B. Walter et S. Dartevelle, DR) : "Positions de travail et points d’appui"                               


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