Protocole de réalisation au laboratoire d’un bridge complet mandibulaire par numérisation CFAO en vue d’une réhabilitation prothétique avec mise en fonction immédiate - Implant n° 3 du 01/09/2010
 

Implant n° 3 du 01/09/2010

 

PAS À PAS

Résolution du cas

Julien Montenero  

Prothésiste dentaire
Atelier dentaire Montenero
46, rue Lévis
75017 Paris
E-mail : contact@dentalelite.eu

Caractéristiques techniques du PMMA :

Dureté Vickers : 14

Résistance à la flexion : 85 MPa

E-Module : 2 500 MPa

La CFAO permet d’optimiser les propriétés mécaniques du PMMA. Le bridge provisoire de grande étendue est usiné en une seule pièce, sans déformation à redouter lors du processus de fabrication. L’usinage ainsi réalisé garantit un parfait ajustage passif avec une excellente intégration esthétique et...


Caractéristiques techniques du PMMA :

Dureté Vickers : 14

Résistance à la flexion : 85 MPa

E-Module : 2 500 MPa

La CFAO permet d’optimiser les propriétés mécaniques du PMMA. Le bridge provisoire de grande étendue est usiné en une seule pièce, sans déformation à redouter lors du processus de fabrication. L’usinage ainsi réalisé garantit un parfait ajustage passif avec une excellente intégration esthétique et fonctionnelle.

MONTAGE DES DENTS POUR RÉALISATION DU PROJET PROTHÉTIQUE (Fig. 1, Fig. 2, Fig. 3)

MONTAGE DES DENTS POUR RÉALISATION DU PROJET PROTHÉTIQUE : Fig. 1 / Étude occlusale à partir des modèles initiaux du patient. MONTAGE DES DENTS POUR RÉALISATION DU PROJET PROTHÉTIQUE : Fig. 2 / Montage des modèles en articulateur et enregistrement de la dimension verticale d’occlusion du patient. MONTAGE DES DENTS POUR RÉALISATION DU PROJET PROTHÉTIQUE : Fig. 3 / Conservation de cette dimension verticale d’occlusion et réalisation du wax-up selon la position d’occlusion du patient.

RÉALISATION D’UN PORTE-EMPREINTE PHYSIOLOGIQUE ET D’UN GUIDE CHIRURGICAL (Fig. 4, Fig. 5, Fig. 6)

RÉALISATION D’UN PORTE-EMPREINTE PHYSIOLOGIQUE ET D’UN GUIDE CHIRURGICAL : Fig. 4 / Un porte-empreinte individuel est confectionné en résine acrylique : son dessin est réalisé avec respect des masses musculaires (langue et joues). RÉALISATION D’UN PORTE-EMPREINTE PHYSIOLOGIQUE ET D’UN GUIDE CHIRURGICAL : Fig. 5 / Un guide chirurgical en résine transparente pour le praticien est réalisé au laboratoire d’après le montage esthétique et fonctionnel de départ. RÉALISATION D’UN PORTE-EMPREINTE PHYSIOLOGIQUE ET D’UN GUIDE CHIRURGICAL : Fig. 6 / Ce guide chirurgical est agrémenté d’un calage occlusal permettant le positionnement précis du guide au cours de la chirurgie.

PRÉPARATION D’UNE BASE D’OCCLUSION (APRÈS LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE) (Fig. 7, Fig. 8, Fig. 9)

PRÉPARATION D’UNE BASE D’OCCLUSION (APRÈS LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE) : Fig. 7 / À l’issue de la chirurgie pour la pose des implants, des piliers de cicatrisation sont vissés par le chirurgien sur les implants. À l’aide de la base d’occlusion fournie par le laboratoire, le praticien rebase celle-ci sur les piliers de cicatrisation à l’aide de matériau silicone fluide, immédiatement après la chirurgie de pose des implants : cette base d’occlusion sera montée en articulateur. Noter les enregistrements des tissus mous qui permettront de repositionner la base d’occlusion avec grande précision sur le futur modèle de travail. PRÉPARATION D’UNE BASE D’OCCLUSION (APRÈS LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE) : Fig. 8 / À l’issue de la chirurgie pour la pose des implants, des piliers de cicatrisation sont vissés par le chirurgien sur les implants. À l’aide de la base d’occlusion fournie par le laboratoire, le praticien rebase celle-ci sur les piliers de cicatrisation à l’aide de matériau silicone fluide, immédiatement après la chirurgie de pose des implants : cette base d’occlusion sera montée en articulateur. Noter les enregistrements des tissus mous qui permettront de repositionner la base d’occlusion avec grande précision sur le futur modèle de travail. PRÉPARATION D’UNE BASE D’OCCLUSION (APRÈS LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE) : Fig. 9 / Grâce à cette base d’occlusion rebasée au silicone fluide, le prothésiste monte les modèles en articulateur. Les données occlusales initiales du patient sont ainsi reproduites à l’identique.

AJUSTAGE EN HAUTEUR DES CYLINDRES PROVISOIRES (Fig. 10, Fig. 11, Fig. 12)

Le praticien, à l’aide du porte-empreinte physiologique fourni par le laboratoire, réalise une empreinte du support implantaire selon la technique habituelle.

AJUSTAGE EN HAUTEUR DES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 10 / Le prothésiste visse les cylindres provisoires en titane sur le maître modèle de travail. Noter l’épaisseur de la fausse gencive positionnée autour des cylindres, destinée à préciser le futur dessin du bridge au contact de la gencive marginale. AJUSTAGE EN HAUTEUR DES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 11 / Les piliers temporaires sont adaptés en hauteur selon la hauteur d’occlusion déterminée à l’aide de la base d’occlusion. AJUSTAGE EN HAUTEUR DES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 12 / Les piliers temporaires sont adaptés en hauteur selon la hauteur d’occlusion déterminée à l’aide de la base d’occlusion.

MONTAGE DES DENTS SUR LES CYLINDRES PROVISOIRES (Fig. 13, Fig. 14, Fig. 15, Fig. 16)

MONTAGE DES DENTS SUR LES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 13 / Une épaisseur de cire rose est appliquée au contact des cylindres provisoires. MONTAGE DES DENTS SUR LES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 14 / Des dents en résine préfabriquées sont adaptées sur ces piliers prothétiques temporaires. MONTAGE DES DENTS SUR LES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 15 / Des dents en résine préfabriquées sont adaptées sur ces piliers prothétiques temporaires. MONTAGE DES DENTS SUR LES CYLINDRES PROVISOIRES : Fig. 16 / Le montage de cette maquette ménage des extensions prothétiques distales minimales, pour ne pas surcharger les implants au cours de la période d’ostéointégration.

SCANNAGE DU MODÈLE DE TRAVAIL (Fig. 17, Fig. 18, Fig. 19, Fig. 20)

SCANNAGE DU MODÈLE DE TRAVAIL : Fig. 17 / La maquette positionnée sur son modèle est insérée dans un bloc en vue de son scannage. Elle est, préalablement à l’enregistrement numérique, poudrée en vue d’augmenter les contrastes colorimétriques. SCANNAGE DU MODÈLE DE TRAVAIL : Fig. 18 / À l’aide d’un scanner, dit à lumières structurées, est opéré un balayage de plusieurs lignes de lumière d’épaisseurs plus ou moins variables ou de couleurs différentes qui permettent de différencier la profondeur de la préparation. Un premier enregistrement de la maquette de bridge est effectué sur le modèle (inséré dans un socle fixé comportant une multitude de points repères visibles en périphérie du bloc support de scannage), ce qui permet de transmettre au scanner les mesures précises de chaque élément de la maquette du bridge. SCANNAGE DU MODÈLE DE TRAVAIL : Fig. 19 / À l’aide d’un scanner, dit à lumières structurées, est opéré un balayage de plusieurs lignes de lumière d’épaisseurs plus ou moins variables ou de couleurs différentes qui permettent de différencier la profondeur de la préparation. Un premier enregistrement de la maquette de bridge est effectué sur le modèle (inséré dans un socle fixé comportant une multitude de points repères visibles en périphérie du bloc support de scannage), ce qui permet de transmettre au scanner les mesures précises de chaque élément de la maquette du bridge. SCANNAGE DU MODÈLE DE TRAVAIL : Fig. 20 / À l’aide d’un scanner, dit à lumières structurées, est opéré un balayage de plusieurs lignes de lumière d’épaisseurs plus ou moins variables ou de couleurs différentes qui permettent de différencier la profondeur de la préparation. Un premier enregistrement de la maquette de bridge est effectué sur le modèle (inséré dans un socle fixé comportant une multitude de points repères visibles en périphérie du bloc support de scannage), ce qui permet de transmettre au scanner les mesures précises de chaque élément de la maquette du bridge.

SCANNAGE DES PILIERS PROVISOIRES (Fig. 21, Fig. 22)

À l’aide du même dispositif d’enregistrement numérique, un deuxième scannage du modèle avec les cylindres provisoires est effectué.

SCANNAGE DES PILIERS PROVISOIRES : Fig. 21 / Vue du modèle de travail avec les cylindres provisoires en place (les dents de la maquette du bridge ont été démontées). La fausse gencive est retirée ; un spray est pulvérisé sur les cylindres en vue de leur scannage.
Il est indispensable de bien travailler sur le même modèle afin d’enregistrer divers points (points zéro) en périphérie du modèle (voir la figure 20). Ainsi, nous disposons de tous les repères physiologiques du modèle et de sa maquette.
De la sorte, à l’aide du logiciel, les différentes mesures des enregistrements de chaque pièce (maquette et cylindres prothétiques provisoires) sont superposées (matching).
SCANNAGE DES PILIERS PROVISOIRES : Fig. 22 / Vue du modèle de travail avec les cylindres provisoires en place (les dents de la maquette du bridge ont été démontées). La fausse gencive est retirée ; un spray est pulvérisé sur les cylindres en vue de leur scannage.
Il est indispensable de bien travailler sur le même modèle afin d’enregistrer divers points (points zéro) en périphérie du modèle (voir la figure 20). Ainsi, nous disposons de tous les repères physiologiques du modèle et de sa maquette.
De la sorte, à l’aide du logiciel, les différentes mesures des enregistrements de chaque pièce (maquette et cylindres prothétiques provisoires) sont superposées (matching).

VIRTUALISATION DU BRIDGE (Fig. 23, Fig. 24)

VIRTUALISATION DU BRIDGE : Fig. 23 / Vue de la maquette virtuelle tridimensionnelle du futur bridge avant son usinage : une fois cette maquette virtuelle validée, nous exécutons la procédure d’usinage à l’aide d’une fraiseuse à 5 axes qui donnera à notre maquette la reproductibilité la plus fidèle du modèle issu de l’enregistrement numérique. VIRTUALISATION DU BRIDGE : Fig. 24 / Vue de la maquette virtuelle tridimensionnelle du futur bridge avant son usinage : une fois cette maquette virtuelle validée, nous exécutons la procédure d’usinage à l’aide d’une fraiseuse à 5 axes qui donnera à notre maquette la reproductibilité la plus fidèle du modèle issu de l’enregistrement numérique.

USINAGE DU BRIDGE (Fig. 25, Fig. 26, Fig. 27, Fig. 28, Fig. 29)

USINAGE DU BRIDGE : Fig. 25 / Vue du disque en PMMA, avant son usinage (plusieurs teintes sont disponibles). USINAGE DU BRIDGE : Fig. 26 / Après usinage, le bridge en PMMA est repositionné sur les cylindres prothétiques temporaires et le bridge est évidé de manière à permettre la solidarisation du bridge sur les cylindres.
Une fois usinée, la maquette est travaillée en esthétique et doit être solidarisée sur les tubes en titane prédécoupés. À l’aide d’un composite fluide (Visio Link, Bredent), les espaces préalablement ménagés pour l’insertion du bridge sont comblés. Aussi, il est indispensable d’évaser l’intrados de la prothèse au niveau des pièces prothétiques lors de sa conception 3D.
USINAGE DU BRIDGE : Fig. 27 / Après usinage, le bridge en PMMA est repositionné sur les cylindres prothétiques temporaires et le bridge est évidé de manière à permettre la solidarisation du bridge sur les cylindres.
Une fois usinée, la maquette est travaillée en esthétique et doit être solidarisée sur les tubes en titane prédécoupés. À l’aide d’un composite fluide (Visio Link, Bredent), les espaces préalablement ménagés pour l’insertion du bridge sont comblés. Aussi, il est indispensable d’évaser l’intrados de la prothèse au niveau des pièces prothétiques lors de sa conception 3D.
USINAGE DU BRIDGE : Fig. 28 / Après usinage, le bridge en PMMA est repositionné sur les cylindres prothétiques temporaires et le bridge est évidé de manière à permettre la solidarisation du bridge sur les cylindres.
Une fois usinée, la maquette est travaillée en esthétique et doit être solidarisée sur les tubes en titane prédécoupés. À l’aide d’un composite fluide (Visio Link, Bredent), les espaces préalablement ménagés pour l’insertion du bridge sont comblés. Aussi, il est indispensable d’évaser l’intrados de la prothèse au niveau des pièces prothétiques lors de sa conception 3D.
USINAGE DU BRIDGE : Fig. 29 / Après usinage, le bridge en PMMA est repositionné sur les cylindres prothétiques temporaires et le bridge est évidé de manière à permettre la solidarisation du bridge sur les cylindres.
Une fois usinée, la maquette est travaillée en esthétique et doit être solidarisée sur les tubes en titane prédécoupés. À l’aide d’un composite fluide (Visio Link, Bredent), les espaces préalablement ménagés pour l’insertion du bridge sont comblés. Aussi, il est indispensable d’évaser l’intrados de la prothèse au niveau des pièces prothétiques lors de sa conception 3D.

FINITION COSMÉTIQUE DU BRIDGE PROVISOIRE (Fig. 30, Fig. 31)

FINITION COSMÉTIQUE DU BRIDGE PROVISOIRE : Fig. 30 / Une fois l’usinage réalisé, les finitions cosmétiques sont effectuées à l’aide de composite Signum (Haereus) au niveau du tiers incisal, puis au niveau gingival également pour lui donner plus de profondeur et une esthétique des plus naturelles. FINITION COSMÉTIQUE DU BRIDGE PROVISOIRE : Fig. 31 / Une fois l’usinage réalisé, les finitions cosmétiques sont effectuées à l’aide de composite Signum (Haereus) au niveau du tiers incisal, puis au niveau gingival également pour lui donner plus de profondeur et une esthétique des plus naturelles.