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  • Les maladies buccales touchent la moitié de la population mondiale (3,5 milliards de personnes). La maladie carieuse et la maladie parodontale concernent respectivement 2,3 milliards et 796 millions de personnes dans le monde. En France, les maladies carieuses et parodontales sont également très...
  • Le « 100 % Santé » ne résoudra pas le problème de l'accès aux soins des populations précaires. Les participants au colloque organisé par l'ASPBD sur les « inégalités sociales et accès à la santé bucco dentaire » qui s'est tenu le 21 juin au Sénat, ont insisté sur la nécessité de...
  • Préserver son cœur en se brossant les dents Le lien entre une parodontite et des maladies cardiovasculaires est établi depuis plusieurs années. Il a été montré qu'une parodontite entraîne un risque deux fois plus élevé d'avoir un infarctus. Et que cette maladie de la gencive peut aussi être responsable d'un AVC ou encore d'une détérioration des valves cardiaques. Ce qui est moins connu, c'est le lien entre une mauvaise hygiène bucco-dentaire et une fibrillation atriale (ou auriculaire) et une insuffisance cardiaque, que montre une étude coréenne(1) récente parue dans l'European Journal of Preventive Cardiology. L'étude a intégré 161 286 personnes qui n'avaient aucun antécédent sur le plan cardiaque. Les indicateurs d'hygiène bucco-dentaire de ces personnes (la présence de maladie parodontale, le nombre de brosses à dents, les raisons de la visite chez le dentiste, le nettoyage dentaire professionnel et le nombre de dents manquantes) ont été pris en compte. Au cours d'un suivi médian de 10 ans et demi, 3 % des personnes ont développé une fibrillation auriculaire et 4,9 % une insuffisance cardiaque. Ces résultats montrent, selon l'étude, qu'un brossage des dents au minimum 3 fois par jour diminue les risques, de même qu'un nettoyage dentaire professionnel. La mauvaise hygiène pourrait être à l'origine d'une bactériémie transitoire et d'une inflammation systémique, qui provoqueraient la fibrillation auriculaire ou l'insuffisance cardiaque. (1) Yoonkyung Chang, Ho Geol Woo, Jin Park, Ji Sung Lee, Tae-Jin Song. Improved oral hygiene care is associated with decreased risk of occurrence for atrial fibrillation and heart failure: a nationwide population-based cohort study. European Journal of Preventive Cardiology, 1er décembre 2019.
  • 2019 a été marqué par les débats puis le vote de la loi d'organisation et de transformation du système de santé qui ouvre de nombreux chantiers comme celui de la réforme de la première année de santé, la dématérialisation dans le domaine de la santé ou, encore, la certification périodique. De...
  • LA RE-CERTIFICATION
    La loi du 24 juillet 2019 instaure l'obligation de certification périodique des professions de santé à Ordre d'ici à 2 ans. Invité de l'ADF au cours de son séminaire triennal, Serge Uzan, vice-président du CNO des médecins, qui a dirigé la mission re-certification et rédigé le rapport à...
  • TESTING
    Un testing du Défenseur des droits et du Fonds CMU-C épingle les chirurgiens-dentistes, les psychiatres et les gynécologues
  • ORDRE NATIONAL
    Formation continue, pérennité du système de retraite, plateformes de rendez-vous, publicité, validité des diplômes étrangers, consultants de complémentaires santé, centres low cost... Pour sa deuxième rentrée depuis son élection en juin 2018, le président de l'Ordre, Serge Fournier, a fait le point fin octobre sur de nombreux dossiers en cours.
  • Mauvais élève ! La France fait partie des 5 pays les plus mauvais élèves dans le monde en matière de santé bucco-dentaire. C'est en tout cas ce que montre une carte du monde publiée le 20 juillet par The Lancet dans l'article intitulé « Les maladies orales : un défi global de santé publique »(1). Le taux de prévalence mondiale des caries dentaires non traitées dans les dents permanentes y apparaît en effet supérieur à 50 % en France ! Pour établir cette carte, les auteurs ont utilisé des études réalisées entre 1990 et 2010 dans les différents pays. Ils ont actualisé les estimations pour 2017 pour 100 000 habitants de chaque pays via l'outil GBD Compare de l'Institute of Health Metrics and Evaluation. Ils en concluent que l'importance de la carie dentaire non traitée est demeurée relativement inchangée au cours des 30 dernières années dans le monde, contrairement à l'idée très répandue d'une amélioration. Pour en revenir au cas de la France, la conclusion sur un état de santé bucco-dentaire catastrophique provient en réalité d'une absence d'études nationales depuis de nombreuses années. Les auteurs ont eu pour seules ressources des recherches menées sur des populations éloignées de la santé bucco-dentaire, en univers carcéral, aux urgences à l'hôpital... D'où les conclusions biaisées qui ont ému la communauté scientifique française. The Lancet a assuré qu'elles seraient rectifiées. Fort heureusement, des réseaux sentinelles comme Recol (Recherche clinique en odontologie libérale) permettront de donner une photographie plus juste de la santé bucco-dentaire en France. (1) Peres MA, Macpherson LMD, Weyant RJ, Daly B, Venturelli R, Mathur MR, et al. Oral diseases : a global public health challenge. The Lancet 20 juillet 2019;394:249-260.
  • INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
    Comment la profession va-t-elle être impactée par le développement de l'Intelligence Artificielle (IA) ? Lors de son séminaire triennal le 27 septembre, l'ADF a fait appel à l'éclairage de David Gruson et aux réflexions d'universitaires et d'industriels.
  • ACCÈS AUX SOINS
    Exit la CMU-C et l'ACS (Aide au paiement d'une complémentaire santé), bienvenue à la CSS. À compter du 1er novembre, la CMU-C devient la CSS et s'étend à de nouveaux bénéficiaires qui sont les personnes éligibles à l'ACS. Entre 9,5 et 12 millions de Français pourront souscrire à la CSS alors que, aujourd'hui, 7,1 millions de personnes bénéficient de la CMU-C (5,8 millions) et de l'ACS (1,3 million).
  • La période triennale d'obligation de DPC prend fin dans quelques semaines. D'ores et déjà, le résultat est connu. Cette année, ce sont encore 2 millions d'euros qui n'ont pas été utilisés pour financer les actions de DPC des chirurgiens-dentistes. Depuis l'obligation de DPC, 11 millions non...
  • PRÉVENTION
    Une expérimentation pour la prévention bucco-dentaire au quotidien de personnes vivant en Ehpad va être lancée pour 4 ans dans 48 Ehpad, dans le cadre de l'article 51 de la LFSS (2018). Co-construite par l'Ufsbd, le ministère de la Santé et l'Assurance maladie, cette expérimentation intègre le système Oralien de surveillance à distance de l'état de santé bucco-dentaire.
  • Cinq mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle convention, et à 4 mois de la mise en place du « 100 % santé », le directeur de l'Assurance maladie a voulu se montrer rassurant sur l'application de la convention, fiable dans ses engagements, mais aussi volontaire sur la poursuite d'une...
  • Exercer avec l'IA
    Le Comident réunissait le 20 juin dernier des industriels et des chercheurs pour tenter de tracer les pistes de ce que sera le métier de demain.
  • RETRAITES
    Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, devait remettre le 18 juillet un rapport pour servir de base au projet de loi sur les retraites attendu en décembre. Inquiète des mesures en préparation, la CARCDSF s'est associée à 5 autres caisses de retraite de libéraux au sein de Pro' Action Retraite*, pour promouvoir un scénario alternatif. Frank Lefèvre, président de la CARCDSF, est bien décidé à faire valoir les spécificités de l'exercice libéral avec Pro' Action Retraite.
  • Fluor, où en est-on ? L'utilisation du fluor se retrouve régulièrement au cœur de polémiques. De plus en plus d'informations non fondées circulent sur les réseaux sociaux et remettent en cause l'expertise scientifique sur l'effet de l'apport en fluor. Et finalement, les détracteurs du fluor éloignent le grand public d'un élément clé pour le maintien en bonne santé du capital dentaire. Il s'avère que, même dans la profession, des praticiens sous-estiment l'impact du fluor et n'insistent pas sur son importance auprès de leurs patients pour favoriser la prévention des lésions carieuses. « Il est important de rétablir les faits, basés sur des résultats d'études scientifiques validées, pour combattre les idées reçues et permettre l'adoption de comportements favorables à sa santé », estime Sophie Dartevelle, présidente de l'UFSBD. Il est peut-être aussi temps pour l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) de réviser ses positions sur le fluor. Car la France fait figure d'exception parmi ses voisins. Tous ont évolué ces dernières années sur ce sujet. « Fluor et prévention, rétablissons les faits ! », c'est donc le thème choisi par l'UFSBD pour son XXe colloque de santé publique(1), le 4 octobre prochain. Il se tiendra au ministère de la Santé. Un signe fort. Car le fluor est aussi maltraité que les vaccins sur les réseaux sociaux. Et l'on sait que le ministère mène un combat contre les fake news. ACD (1) Inscription gratuite obligatoire sur le site www.ufsbd.fr
  • NÉGOCIATIONS SUR L'AVENANT 3
    À l'invitation du directeur de la Cnam, les partenaires conventionnels vont se retrouver pour négocier un troisième avenant à la convention au début du mois de juillet. Un groupe de travail s'est déjà réuni plusieurs fois sans parvenir à un accord. Il y a donc peu de chance pour qu'une solution émerge avant la rentrée. Les discussions achoppent sur la question de l'alternance thérapeutique.
  • La table des négociations conventionnelles accueillera-t-elle un jour les représentants des patients ? C'est en tout cas le souhait de France Assos Santé. Cette association, qui représente officiellement les usagers de la santé, fait partie du conseil de l'Assurance maladie. Certains de ses membres...
  • Un système pas si immunitaire Notre système immunitaire peut aussi être responsable de caries. Une étude menée par la faculté de médecine dentaire de Toronto(1) au Canada montre que le système de défense de l'organisme pourrait contribuer à la création de caries et à l'échec d'obturations. À l'origine de cet effet inattendu, les chercheurs pointent les neutrophiles. Comment agissent-ils ? Lors d'une attaque bactérienne de la cavité buccale, le corps envoie les neutrophiles vers la bouche pour contre-attaquer et détruire l'envahisseur. Les neutrophiles affluent dans la sphère buccale par les gencives. Malheureusement, ils ne font pas que détruire les bactéries ; ils portent aussi atteinte à l'environnement proche des bactéries. À eux seuls, les neutrophiles n'ont pas la capacité d'endommager les dents, précise Yoav Finer, l'un des auteurs de l'étude. « Ils n'ont pas d'acide ; ils ne peuvent donc pas faire grand chose sur la minéralisation des structures dentaires ». Le dommage a lieu lorsque les neutrophiles s'en prennent aux bactéries qui, elles, produisent des acides à l'origine de la déminéralisation de la dent sur laquelle elles sont installées. C'est l'association des enzymes de l'attaquant et de l'attaqué qui agresse la dentine et altère les composites. Cette étude ouvre de nouvelles voies de recherche, notamment sur des matériaux d'obturation qui soient plus résistants. ACD (1) L'étude « Human neutrophils degrade methacrylate resin composites and tooth dentin » a été publiée au mois d'avril dans la revue biomédicale Acta Biomateriala.
  • Les 3 centres de santé municipaux médicaux et dentaires implantés depuis plus de 60 ans à Nanterre font partie intégrante des équipements de la ville et restent toujours une priorité pour la municipalité. Nous avons visité ces centres avec Martine Dame, chirurgien-dentiste coordinateur, qui...
  • PRÉVENTION
    Une expérimentation de prise en charge globale de prévention avec une rémunération au forfait du praticien est en négociation dans le cadre de l'article 14 de la nouvelle convention. La proposition élaborée par Les CDF, à l'étude à la CNAM, a été présentée par Catherine Mojaïsky lors de la convention du CNPS sur les nouveaux moyens de paiement le 5 avril dernier.
  • Des implants imprimés en 3D Avec le vieillissement de la population, l'optimisation des dispositifs implantables est devenue un enjeu de santé publique. Des chercheurs ont identifié trois défis à relever : l'allongement de la durée de vie de l'implant, la diminution des risques pendant l'intervention chirurgicale et l'amélioration de la croissance osseuse de l'implant. Avec, comme objectif, le rétablissement total de la mastication. Pour relever ces défis, les chercheurs de l'Institut Jean Lamour et du Laboratoire d'Étude des microstructures et des mécaniques des matériaux (LEM3 – CNRS) de l'Université de Lorraine et des Arts et Métiers ParisTech explorent la solution des implants sur mesure dits « implants anatomiques » intra-osseux et extra-osseux en titane-niobium, conçus et fabriqués à partir d'une imprimante 3D. La caractéristique majeure de ce matériau développé et mis au point par le LEM3 est son module d'élasticité très proche de celui de l'os. Il devrait ainsi permettre une diminution des contraintes dans l'os péri-implanté et se rapprocher des contraintes dites physiologiques. L'avancement des recherches permet de penser qu'un prototype imprimé sur des imprimantes 3D pourrait être disponible d'ici la fin de l'année. Ce projet baptisé « Implant », qui durera 3 ans, est piloté par le chercheur à l'Institut Jean Lamour et ancien doyen de la faculté de Lorraine, Pierre Bravetti. ACD
  • Informations patients
    Il est désormais possible à chacun d'entre vous d'informer les patients sur votre site web de l'orientation de votre activité et de votre expérience professionnelle. C'est l'une des évolutions majeures permises par la nouvelle charte de communication ordinale qui s'applique depuis le 13 février.
  • DOMINIQUE MUNOZ, présidente de l'UFAD
    À quelques jours de la 6e Journée nationale des assistants dentaires (JNAD) le 4 avril 2019, rencontre avec son organisatrice, Dominique Munoz. La présidente de l'UFAD (Union fédérale des assistants dentaires) se veut confiante dans l'avenir car plusieurs voies semblent enfin s'ouvrir pour la profession.
  • La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a répondu point par point aux critiques sur son projet de loi « Ma Santé 2022 », lors de la présentation devant la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, première étape du parcours législatif. Un texte trop médico-centré ? « Je ne...