L'organisation du système de soins au banc des accusés - Clinic n° 01 du 01/01/2010
 

Clinic n° 01 du 01/01/2010

 

SONDAGE

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Interrogés par deux sondages sur les difficultés du système de soins, les Français pointent du doigt son organisation. Un sondage Sofres réalisé pour la Générale de Santé a montré, au mois de novembre, que les Français sont très largement d'accord sur le fait que notre système de santé est parmi les meilleurs du monde (83 %) et que la qualité des soins y est satisfaisante (90 %). Mais ils sont inquiets pour l'avenir. Dans 10 ans, 55 % d'entre eux craignent pour la qualité des...


Interrogés par deux sondages sur les difficultés du système de soins, les Français pointent du doigt son organisation. Un sondage Sofres réalisé pour la Générale de Santé a montré, au mois de novembre, que les Français sont très largement d'accord sur le fait que notre système de santé est parmi les meilleurs du monde (83 %) et que la qualité des soins y est satisfaisante (90 %). Mais ils sont inquiets pour l'avenir. Dans 10 ans, 55 % d'entre eux craignent pour la qualité des soins, et 55 % pensent que le déficit de la Sécu est un problème grave à régler. Pour autant, ils ne veulent pas voir de changement en profondeur (23 % seulement sont pour) ; 61 % d'entre eux pensent qu'il faut simplement en modifier quelques aspects. Comment ? Ils ne sont pas prêts à travailler ou contribuer plus. La santé est déjà jugée chère pour 70 % des Français. C'est le système qui doit s'optimiser : former davantage de médecins, mieux se coordonner entre professionnels, se former plus efficacement, lutter contre les abus des patients, mieux coordonner public et privé. En d'autres termes, c'est aux professionnels de santé de trouver les solutions. Un autre sondage réalisé par CSA pour Jalma montre aussi que les Français sont inquiets pour l'avenir du système de remboursement (80 %), qu'ils estiment que le déficit est élevé (94 %) et pensent qu'il est important de le réduire (90 %). Mais ce déficit est plutôt la conséquence d'une mauvaise organisation du système de soins (62 %) que d'un manque de moyens financiers (31 %).