Les Européens ont une démarche préventive - Clinic n° 04 du 01/04/2010
 

Clinic n° 04 du 01/04/2010

 

SONDAGE

ACTUALITÉS

Plus de la moitié des Européens (57 %) se sont rendus chez leur chirurgien-dentiste depuis moins de 1 an. Seuls 9 % n’y sont pas allés depuis 5 ans ou plus et 2 % jamais, d’après un sondage réalisé en octobre 2009 par TNS Opinion et Social à la demande de la Direction générale de la santé et des consommateurs à Bruxelles. Les meilleurs élèves sont les Néerlandais (83 %), les Danois (78 %), les Allemands et les Luxembourgeois (77 %), les Slovaques (73 %) et les...


Plus de la moitié des Européens (57 %) se sont rendus chez leur chirurgien-dentiste depuis moins de 1 an. Seuls 9 % n’y sont pas allés depuis 5 ans ou plus et 2 % jamais, d’après un sondage réalisé en octobre 2009 par TNS Opinion et Social à la demande de la Direction générale de la santé et des consommateurs à Bruxelles. Les meilleurs élèves sont les Néerlandais (83 %), les Danois (78 %), les Allemands et les Luxembourgeois (77 %), les Slovaques (73 %) et les Suédois (71 %). Il faut dire que dans certains de ces pays, une visite est imposée tous les ans, voire tous les 6 mois, afin de continuer à bénéficier d’une couverture sociale pour les dents. Avec un taux de 52 %, la France se situe en dessous de la moyenne européenne ! Les mauvais élèves sont plutôt dans l’est de l’Union, en Roumanie (34 %), Hongrie (35 %), Lettonie (41 %), Pologne (44 %), Estonie et Bulgarie (45 %), Lituanie (46 %) et Grèce (49 %)… mais aussi en Espagne (43 %) et au Portugal (46 %).

La moitié des Européens semblent consulter pour des raisons préventives. Le tiers se rend chez le chirurgien-dentiste pour subir un traitement de routine et près de 1 sur 5 pour une urgence. En France, seuls 37 % ont une démarche préventive, un tiers s’y rend pour un traitement de routine et un tiers pour une urgence.

Quels sont les freins à la consultation d’un chirurgien-dentiste en Europe ? Ceux qui n’ont pas vu de praticien depuis 2 ans se justifient par l’absence de problèmes dentaires sérieux (33 %), l’absence de dents ou le port de fausses dents (16 %) ou, enfin, le coût de la visite (15 %). En revanche, l’accès géographique ne semble pas être un frein : 88 % des Européens peuvent consulter à moins d’une demi-heure de leur domicile ou de leur lieu de travail.

Quant à l’état de santé dentaire des Européens : 41 % déclarent avoir toutes leurs dents naturelles (34 % pour les Français) et un tiers dit avoir encore 20 dents naturelles ou davantage.