La bouche rit sans eau - Clinic n° 08 du 01/09/2015
 

Clinic n° 08 du 01/09/2015

 

Articulateur Galetti

NOUVEAUX PRODUITS

J’ai essayé

Un articulateur de conception unique pour un montage ultrarapide des modèles en plâtre avant les diagnostics et traitements complexes.

Je demande par avance des excuses aux lecteurs érudits, férus de gnathologie : le dispositif dont je vous parle ici n’est ni récent, ni précis au point d’égaler les meilleurs articulateurs du marché. Mais il est trop peu connu et si pratique que j’ai décidé d’informer le plus grand nombre de ses nombreux avantages.

L’articulateur ? Oui mais…

Le modèle que je possède depuis plus de 20 ans s’est un peu détérioré au fil du temps. L’un de ses rares éléments en plastique s’est cassé, mais j’ai pu le réparer avec de la résine autopolymérisable. C’est parce que j’ai eu, un instant, l’idée d’en commander un nouveau qu’il m’est venu celle de vous le décrire. L’articulateur est un instrument bien utile dès l’instant où l’on veut simuler puis reconstruire une denture plus ou moins complète. Pour profiter pleinement de ses possibilités, il faut au préalable enregistrer la position du maxillaire au moyen d’un arc facial, puis monter les modèles haut et bas l’un par rapport à l’autre en les fixant avec du plâtre sur les branches de l’appareil. Une suite d’opérations laborieuses qui ne se justifient que dans des situations délicates et bien précises. Visualiser la position de la mandibule et ses mouvements par rapport au maxillaire se révèle crucial pour établir une ébauche de diagnostic avant de commencer un traitement de restauration complexe. Les radiographies et photographies numériques sont loin de suffire pour cela.

Tellement plus vite

Passer aux étapes de la mise en articulateur est souvent un peu lourd. Entre les deux, le système Galetti arrive à point nommé. Il permet de monter les modèles en plâtre (qui doivent tout de même posséder un socle d’au moins 1 cm d’épaisseur) sur ses deux branches, grâce à des fixations par vis et rotules très faciles à serrer. Ainsi, même lorsque les plans d’occlusion ne sont pas parallèles à la base des socles, on peut positionner les modèles l’un par rapport à l’autre en situation statique et dynamique, sans avoir à couler de plâtre. De même, il est facile de les désolidariser de l’articulateur pour s’en servir autrement ou les ranger entre deux utilisations. Grâce à une vis installée sur la partie arrière, on peut régler la dimension verticale, la fixer comme on le fait avec une tige guide à l’avant des articulateurs classiques ou la rehausser à la demande. Confectionner des maquettes en cire ou en composite pour simuler une nouvelle denture devient très simple avec ce système. Je l’utilise également pour corriger un montage de prothèse adjointe imparfait lorsque je ne suis pas satisfait du travail de mon prothésiste. De cette manière, il n’est pas nécessaire de refixer les modèles avec du plâtre : le gain de temps est sensible à tous les niveaux. Au chapitre des inconvénients, notons qu’il n’est pas très facile, lorsque l’on travaille sur les dents maxillaires positionnées la face occlusale vers le haut, de placer l’articulateur Galetti sur un plan de travail, car celui-ci présente une pointe dans sa partie supérieure qui le déstabilise, et il n’est conçu que pour être posé sur une table la mandibule en bas.

+

• Permet une simulation rapide et réversible des positions et mouvements maxillaires sans coulée de plâtre

• Réglage aisé de la dimension verticale

• Position en déséquilibre lorsque le dispositif est placé à l’envers

• Nécessité d’un socle en plâtre suffisamment épais pour les modèles maxillaires et mandibulaires

PRIX DE VENTE RECOMMANDÉ

• 300 € environ l’articulateur