La profession cherche à reprendre la main - Clinic n° 09 du 01/10/2015
 

Clinic n° 09 du 01/10/2015

 

DPC

ACTU

Inquiète du devenir de sa formation continue, la profession s’est de nouveau mobilisée pour créer un conseil national professionnel (CNP). On sait que le financement du développement professionnel continu (DPC) est insuffisant. Les sessions réalisées depuis le milieu de l’année 2015 ne seront pas financées. Quant à la réforme de l’organisation du DPC qui se profile avec la prochaine loi de santé, le projet reste encore très flou. Et au-delà du DPC, la profession...


Inquiète du devenir de sa formation continue, la profession s’est de nouveau mobilisée pour créer un conseil national professionnel (CNP). On sait que le financement du développement professionnel continu (DPC) est insuffisant. Les sessions réalisées depuis le milieu de l’année 2015 ne seront pas financées. Quant à la réforme de l’organisation du DPC qui se profile avec la prochaine loi de santé, le projet reste encore très flou. Et au-delà du DPC, la profession s’inquiète de la mise en péril de la formation continue en odontologie dans son ensemble. En janvier dernier déjà, elle avait demandé la mise en place d’une autorité. La structure a été créée au mois de mai. Le souhait de la profession est de « reprendre la main » sur la formation. Paul Samakh, vice-président de l’Ordre et président du CNP, définit sa priorité : « Devenir l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et notamment de l’organisme gestionnaire du DPC. » Ainsi, le CNP entend jouer un rôle d’interface entre la profession et les pouvoirs publics (ministère de la Santé, Haute Autorité de santé, Union nationale des caisses d’assurance maladie, Organisme gestionnaire du DPC).