Chacun pose des jalons - Clinic n° 11 du 01/12/2015
 

Clinic n° 11 du 01/12/2015

 

NÉGOCIATIONS CONVENTIONNELLES EN 2016

ACTU

ACD  

Après les pharmaciens d’ici à la fin de l’année et les médecins en février 2016, ce devrait être au tour des chirurgiens-dentistes de négocier dans le cadre conventionnel. Au congrès de la Mutualité au mois de juin et tout récemment lors d’un point presse, le directeur de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), Nicolas Revel, a indiqué qu’il souhaitait ouvrir des négociations avec la profession. La revalorisation des soins conservateurs sera au cœur...


Après les pharmaciens d’ici à la fin de l’année et les médecins en février 2016, ce devrait être au tour des chirurgiens-dentistes de négocier dans le cadre conventionnel. Au congrès de la Mutualité au mois de juin et tout récemment lors d’un point presse, le directeur de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), Nicolas Revel, a indiqué qu’il souhaitait ouvrir des négociations avec la profession. La revalorisation des soins conservateurs sera au cœur des discussions. Le directeur de l’assurance maladie a donné en exemple l’accord conclu avec les centres de santé qui prévoit une revalorisation des actes de soins contre un engagement à bloquer les tarifs des actes prothétiques et orthodontiques pendant 3 ans. Un autre volet des négociations devrait porter sur une régulation à l’installation des praticiens qui souhaitent s’installer dans les zones surdotées.

Côté syndical…

La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) défend une solvabilisation de la majeure partie de l’activité, par une négociation tripartite avec les assurances maladie obligatoires et complémentaires, qui aboutirait à un réinvestissement important dans les actes opposables par un transfert des remboursements des complémentaires de la prothèse vers les soins.

L’Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD) prône aussi une négociation tripartite. Les complémentaires prendraient des engagements opposables. La réforme serait financée par les régimes obligatoires et complémentaires ainsi que par l’État. La valeur des actes serait déconnectée de leur prise en charge ; elle serait fondée sur la somme du travail médical et le coût de la pratique. La nomenclature serait l’outil majeur de l’orientation de l’exercice.

La Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) milite pour une levée de l’opposabilité sur les soins dont les remboursements ne sont plus tenables. La prévention devrait être l’arme de la politique de santé bucco-dentaire avec, notamment, des bonus pour les patients assidus.