Compliqué mais pas inabordable - Clinic n° 08 du 01/09/2014
 

Clinic n° 08 du 01/09/2014

 

TÉMOIGNAGE

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« Je me suis mise à la CCAM en rentrant de vacances le 9 juin. Les deux autres praticiens du cabinet avaient déjà basculé sans difficulté le 2 juin. Nous avions préparé et actualisé notre outil informatique en mai. Je pense impossible d’entrer dans la CCAM sans un logiciel adapté. On ne peut pas apprendre les cotations. Mon logiciel, Julie, s’avère très pratique. Il y a bien eu des bugs, des actes qui ne sont pas passés au départ. Pour certaines associations d’actes ou...


« Je me suis mise à la CCAM en rentrant de vacances le 9 juin. Les deux autres praticiens du cabinet avaient déjà basculé sans difficulté le 2 juin. Nous avions préparé et actualisé notre outil informatique en mai. Je pense impossible d’entrer dans la CCAM sans un logiciel adapté. On ne peut pas apprendre les cotations. Mon logiciel, Julie, s’avère très pratique. Il y a bien eu des bugs, des actes qui ne sont pas passés au départ. Pour certaines associations d’actes ou pour une réparation de prothèse, j’ai dû remplir une feuille manuellement. J’ai encore des questions en attente de réponses. Ce changement est compliqué et astreignant. Il a fallu apprendre. Je me suis formée seule en lisant et en cherchant sur Internet. C’est surtout une autre façon de penser, pas facile pour les praticiens de ma génération – j’ai 52 ans. Mais ce n’est pas inabordable.

Il fallait basculer dans cette nomenclature. Les hospitaliers et les médecins y étaient depuis longtemps. Et il faut vivre avec son temps. On peut se rendre à Paris à pied ; le TGV est plus rapide même si, parfois, il y a des pannes !

L’avantage de la CCAM est d’avoir essayé de lister des actes qui n’existaient pas auparavant, d’avoir par exemple différencié les extractions… Cela aura peut-être un effet plus tard sur les remboursements ! Mais dans mon exercice, cela a déjà un effet. Je suis optimiste de nature. Des actes que je réalisais gratuitement dans l’ancienne nomenclature qui ne les connaissait pas ont aujourd’hui une cotation bien précise que j’inscris sur la feuille de mutuelle. Mon acte existe, j’ai évalué le matériel utilisé et je me fais rémunérer. Il manque cependant des actes, comme les provisoires pour les bridges. Mais la CCAM est évolutive. En attendant, je cote HN ce qui n’a pas été listé. Mon seul regret est que les actes n’aient pas été revalorisés, ou si peu. »