Chirurgien-dentiste et PCR externe aujourd’hui… - Clinic n° 12 du 01/12/2016
 

Clinic n° 12 du 01/12/2016

 

L’ENTRETIEN

YANN RAFFOUX Une passion

Depuis 2007, je réserve une journée par semaine à faire ma tournée de cabinets dentaires en tant que PCR externe. J’ai commencé par suivre une formation pour devenir PCR de mon cabinet en 2004 au moment du changement de mon générateur. Puis une autre pour devenir PCR externe quand cela a été autorisé. Depuis 2014, la formation nécessaire pour être PCR externe est devenue beaucoup plus importante qu’avant. Certains confrères ont cessé...


YANN RAFFOUX Une passion

Depuis 2007, je réserve une journée par semaine à faire ma tournée de cabinets dentaires en tant que PCR externe. J’ai commencé par suivre une formation pour devenir PCR de mon cabinet en 2004 au moment du changement de mon générateur. Puis une autre pour devenir PCR externe quand cela a été autorisé. Depuis 2014, la formation nécessaire pour être PCR externe est devenue beaucoup plus importante qu’avant. Certains confrères ont cessé leur activité de chirurgien-dentiste pour se consacrer totalement à l’activité de PCR. D’autres ont abandonné cette activité de PCR externe. Nous sommes moins nombreux à porter les deux casquettes, mais nous avons de l’expérience.

PIERRE VOLF Une fonction enrichissante

Au départ, dans le cadre d’une formation sur la qualité, j’ai réalisé un mémoire sur la radioprotection qui a débouché sur des formations pour les assistantes dentaires et mes confrères. Puis, j’ai suivi une formation de PCR pour mon cabinet de groupe puis pour d’autres cabinets. Mais je me suis volontairement limité à 10 cabinets afin de continuer à assurer mes cours et mon activité de chirurgien-dentiste ! L’intérêt d’être PCR externe est d’avoir une approche globale de la radioprotection au cabinet et de partager cette connaissance lors des formations et pendant les visites dans les cabinets. En tant que chirurgien-dentiste, les échanges entre confrères sont rares et se limitent souvent à l’évocation de cas cliniques ou de patients. Comme PCR, les interventions dans les cabinets dentaires permettent plus de partage sur les habitudes de travail et les conditions d’exercice. C’est très intéressant, cela force à sortir de ses habitudes, de ses certitudes. Je commence en principe mes journées de PCR par une visite suivie de discussions avec l’équipe soignante. L’après-midi est consacré à la synthèse et au rapport. Pour mes « protégés », l’intérêt est d’avoir une PCR à taille humaine, connaissant bien le mode de fonctionnement des cabinets pour diminuer tout risque pour les membres de l’équipe. En tant que membre du GoogleGroup PCR-dentaire, je peux être vigilant sur les modifications fréquentes des obligations de radioprotection et leurs conséquences pas toujours très lisibles.

JEAN-BERNARD MONPERE Une retraite active en lien avec la profession

J’ai débuté comme PCR de mon propre cabinet en 2009 avant de proposer mes services à des confrères. Après mon départ à la retraite, j’ai continué en tant que PCR externe sous le statut d’auto-entrepreneur. Je m’occupe d’une vingtaine de cabinets des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. J’interviens dès le projet de création pour orienter les entreprises dans l’agencement des locaux. J’ai la satisfaction de rendre service à mes confrères dans le dédale des obligations administratives et de fonctionnement.

Je leur rends visite deux fois au début de ma mission puis chaque année pour vérifier l’application de mes directives.

Cette activité me permet de garder le contact avec mon ancienne profession et de nouer une relation confraternelle avec les nouveaux praticiens. Et puis, j’ai le plaisir de partager mon expérience et ma volonté de « bien faire » avec les membres du GoogleGroup de consultants avertis en radioprotection.

Les échanges passionnés que nous pouvons avoir sont indispensables !