La répartition inégale des chirurgiens-dentistes influe peu sur le taux de recours
 

Clinic n° 12 du 01/12/2016

 

IRDES

ACTU

ACD  

La visite chez les chirurgiens-dentistes est déterminée par des caractéristiques socio-économiques des patients plutôt que par l’importance du nombre de praticiens, montre une étude menée par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) publiée dans le n° 219 de Questions d’économie de la santé. Ainsi, le taux de recours à un chirurgien-dentiste au moins une fois dans l’année est relativement stable à 39 %, quels que soient le...


La visite chez les chirurgiens-dentistes est déterminée par des caractéristiques socio-économiques des patients plutôt que par l’importance du nombre de praticiens, montre une étude menée par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) publiée dans le n° 219 de Questions d’économie de la santé. Ainsi, le taux de recours à un chirurgien-dentiste au moins une fois dans l’année est relativement stable à 39 %, quels que soient le niveau de l’accessibilité de la commune considérée et les différents types d’espaces en France. Seuls les habitants des communes isolées, situées hors de l’influence de pôles urbains, y recourent moins fréquemment (33 %, contre 40 % pour ceux qui résident au sein d’un grand pôle). Selon cette étude, ce sont donc les variables socio-économiques qui apparaissent déterminantes : revenu, catégorie socioprofessionnelle, couverture complémentaire… La probabilité de recourir au chirurgien-dentiste le plus proche est d’autant plus faible que l’offre de proximité est insuffisante. Les patients choisissent de recourir aux soins ailleurs, limitant ainsi les phénomènes de liste d’attente. Les patients résidant dans les communes où l’offre est faible effectuent ainsi un déplacement de 22 minutes en moyenne, contre 8 minutes dans les communes où l’offre est la plus élevée.

En savoir plus : http://www.irdes.fr