Économiser 2 milliards d’euros en 2019 - Clinic n° 09 du 01/09/2018
 

Clinic n° 09 du 01/09/2018

 

ASSURANCE MALADIE

ACTU

ACD  

Comme prévu, l’Ondam pour 2019 ne doit pas dépasser 2,3 %. Le gouvernement précisera en octobre le plan d’économie de 2 milliards d’euros nécessaire lors de la présentation du budget de la sécurité sociale. Il devrait s’inspirer du traditionnel rapport « Charges et produits » de l’Assurance maladie pour 2019 qui émet plusieurs propositions. On notera en particulier, une accentuation du virage ambulatoire (aujourd’hui 54,7 % des actes, 70 % en 2022), une...


Comme prévu, l’Ondam pour 2019 ne doit pas dépasser 2,3 %. Le gouvernement précisera en octobre le plan d’économie de 2 milliards d’euros nécessaire lors de la présentation du budget de la sécurité sociale. Il devrait s’inspirer du traditionnel rapport « Charges et produits » de l’Assurance maladie pour 2019 qui émet plusieurs propositions. On notera en particulier, une accentuation du virage ambulatoire (aujourd’hui 54,7 % des actes, 70 % en 2022), une accentuation de la diffusion de médicaments génériques en visant un taux de substitution de 90 % contre 88,1 % en 2017, et la lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse responsable de 10 % des hospitalisations chez les plus de 65 ans. Les arrêts de travail et les prescriptions de transport font aussi partie des postes surveillés ainsi que la lutte contre la fraude et les abus qui reste une priorité.

Déploiement de la e-santé

À moyen et long terme, l’Assurance maladie veut accroître la qualité et l’efficience du système de soins dans 5 domaines : la santé mentale, la pertinence des soins, les nouveaux moyens de paiement et en particulier forfaitaires, la prévention et, enfin, le déploiement de la e-santé. Ce déploiement inclurait la généralisation de la e-prescription pour l’ensemble des professionnels de santé et le renforcement des services offerts par le site ameli.fr. Les professionnels de santé pourraient accéder à des informations d’aide à l’amélioration des pratiques, et les assurés pourraient disposer d’un espace sur lequel gérer leurs applications santé.