Le carré des sourires, un couple qui voit la vie en rose - Clinic n° 10 du 01/10/2018
 

Clinic n° 10 du 01/10/2018

 

ÉQUIPE ET ESPACE

Stéphanie FRISON  

Consultante Groupe Edmond Binhas

Certains d’entre vous se reconnaîtront peut-être dans ce parcours et le choix d’un exercice en couple. Effectivement, les docteurs Sophie Lorand et Marc Antoine Bécavin, tous les deux diplômés de l’université de Lille où ils se sont rencontrés, nous font partager leur expérience. Ils témoignent d’un exercice en commun alors qu’ils étaient intimement convaincus au départ de ne jamais vouloir exercer au sein du même cabinet !

Chacun a suivi dans un premier temps son propre parcours et fait ses armes. Alors que Sophie Lorand terminait ses études, Marc Antoine Bécavin, lui, en a profité pour se former et enchaîner les CES de Biomatériaux et Parodontie. Collaborateur dans un cabinet de parodontie exclusive, il s’aperçoit toutefois rapidement que l’omnipratique commence à lui manquer. C’est donc naturellement qu’il décide de rejoindre un cabinet d’omnipratique où il s’associe en 2008. Sophie Lorand, quant à elle, exerce dans différents cabinets de la région lilloise. Elle acquiert une riche expérience qui éclaire alors ses choix, à savoir un souhait prononcé d’aller vers la dentisterie esthétique. Alors que chacun se prédestinait donc à tracer son chemin, c’est finalement un événement extérieur, le départ en retraite d’un des associés du docteur Bécavin en 2013, qui a été le facteur déclenchant d’une réflexion stratégique sur leur avenir professionnel. Fort du constat que sa vision de la dentisterie n’était plus en adéquation avec celle de son associé et enrichi de l’approche peu invasive et esthétique de son épouse Sophie, la question de travailler ensemble s’est donc naturellement posée.

Un savant équilibre

Petit à petit, le projet a mûri et le choix d’exercice s’est clarifié : créer un cabinet dans le vieux Lille axé sur l’esthétique du sourire.

Pour la conception du cabinet, ils ont fait appel à un jeune architecte lillois dynamique et plein de bonnes idées : Olivier Thery. Il a su les guider tout en respectant leurs souhaits et les contraintes techniques imposées pour la surface de 250 m2. Le défi était à la fois de faire oublier à leurs patients la notion « médicale » dans la salle d’attente et au sein de l’accueil tout en privilégiant l’ergonomie des zones cliniques. Le défi a été relevé et c’est avec beaucoup d’énergie que chacun arrive au cabinet tous les matins. La structure est ouverte de 9 h à 19 h tous les jours sauf le mercredi après-midi qu’ils réservent à leurs enfants. Contrairement à ce qu’ils avaient initialement imaginé, le fait de travailler en couple leur a beaucoup apporté. Les praticiens nous confient que, en réalité, ils se voient assez peu au cours de la journée. C’est toutefois un plaisir de se retrouver pour prendre les grandes décisions : fini le mois de concertation de chaque associé pour changer une ampoule !

Ils attachent une grande importance à l’organisation du cabinet : pendant les 7 premières années de son exercice, le docteur Bécavin travaillait 60 à 70 heures par semaine, avec un repas par jour… La naissance de leur première fille leur a fait réaliser l’importance de ne pas sacrifier leurs vies personnelles et familiales. Une vie professionnelle riche et enthousiasmante peut se concilier avec une vie privée bien remplie. « Nous avons donc décidé de “travailler mieux pour vivre plus” comme nous le proposait le Groupe Edmond Binhas, cela a changé nos vies ! »

Un positionnement clair

Les docteurs Lorand et Bécavin ont toujours privilégié la formation continue (Paroconcept, DU d’esthétique de Strasbourg, Gad Center, Sapo implant et prothèse…). Contrairement à de nombreux confrères, Marc Antoine Bécavin ne s’est formé en implantologie que sur le tard et termine actuellement le DU de Corte. Toutefois, la philosophie de travail est claire et donc partagée où chacun apporte ses compétences. Les praticiens mesurent aujourd’hui la chance d’avoir des patients enthousiastes et réceptifs à leur philosophie de travail : permettre aux patients de rester en bonne santé, en préservant leurs dents, leurs gencives et leur sourire. Pour cela, ils utilisent les techniques les plus éprouvées, les moins invasives et les plus avancées comme la photographie numérique, le scanner, le Digital Smile Design (DSD) et le projet esthétique 3D pour n’en citer que quelques-uns. Le cabinet va prochainement s’agrandir avec une salle dédiée aux shootings photos et vidéos pré et post-traitements. En effet, après chaque traitement esthétique, ils proposent à leurs patients de leur offrir une séance chez le coiffeur voisin et de venir ensuite immortaliser leur nouveau sourire au cabinet.

L’implication de toute une équipe

L’équipe est constituée de 4 assistantes : Eva, Laury et Marie se partagent les tâches cliniques et administratives ; Malika est responsable de la stérilisation.

Cette organisation fait appel au dynamisme et à la responsabilisation de chaque membre de l’équipe avec un impératif : tout doit être noté dans les dossiers patients pour assurer une bonne communication interne. Jouer collectif est essentiel ! La polyvalence et le parti pris que les assistantes ne soient pas dédiées à un praticien en particulier assurent la continuité de cet état d’esprit. Les praticiens nous confient que, lorsque les patients les remercient, c’est bien souvent à l’ensemble de l’équipe qu’ils s’adressent et non pas seulement aux praticiens. C’est là une belle récompense et ils s’en trouvent confortés dans leurs choix, sans compter une réelle motivation de chaque membre de l’équipe. Forts de leur expérience et lucides quant à l’évolution de la profession, voilà le conseil qu’ils pourraient donner à de jeunes confrères : « Le vite fait bien fait, cela n’est pas possible en dentisterie ! Misez sur la qualité des prestations. Il faut faire preuve de pédagogie pour expliquer à nos patients leurs problèmes et consacrer le temps nécessaire aux traitements en privilégiant une dentisterie d’excellence. »

ON AIME

La signalétique minutieusement étudiée est un clin d’oeil original à l’adresse du cabinet. Le mot « carré » devient un fil conducteur sur le parcours du patient.