Les craintes du personnel enseignant et hospitalier - Clinic n° 10 du 01/10/2018
 

Clinic n° 10 du 01/10/2018

 

RAPPORT IGAS

ACTU

ACD  

Un rapport publié le 12 septembre sur l’évolution du fonctionnement des CHU, réalisé conjointement par l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (Igaenr) et l’Inspection des affaires sociales (Igas), met en lumière les inquiétudes sur le renouvellement du personnel hospitalo-universitaire. Aujourd’hui, les PU-PH et les MCU-PH exercent obligatoirement leur fonction à temps plein. Seuls les AHU sont recrutés à temps...


Un rapport publié le 12 septembre sur l’évolution du fonctionnement des CHU, réalisé conjointement par l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (Igaenr) et l’Inspection des affaires sociales (Igas), met en lumière les inquiétudes sur le renouvellement du personnel hospitalo-universitaire. Aujourd’hui, les PU-PH et les MCU-PH exercent obligatoirement leur fonction à temps plein. Seuls les AHU sont recrutés à temps partiel.

La réforme qui doit entériner la fusion des corps hospitaliers de médecine, odontologie et pharmacie est largement souhaitée au sein des UFR d’odontologie. Mais les doyens s’inquiètent de ses conséquences sur le recrutement et sur les modalités d’exercice qui seront, dans tous les cas, à temps plein. Aujourd’hui, l’internat n’est plus le vivier naturel du recrutement des personnels hospitalo-universitaires et la plupart des étudiants qui font l’internat et un DES (90 % environ) s’installent ensuite en libéral. Les jeunes mal informés sur la carrière hospitalo-universitaire jugent cette carrière non compétitive en termes de rémunération. Ils déplorent également les conditions matérielles de travail. Ce manque d’attractivité est déjà aujourd’hui « le point de préoccupation essentiel » des doyens et enseignants en odontologie.