Utilisation d’implants très courts pour la réalisation d’une prothèse amovible supra-implantaire au maxillaire : preuve d’un concept - Implant n° 3 du 01/09/2012
 

Implant n° 3 du 01/09/2012

 

REVUE DE PRESSE

Recherche

Sébastien Molko  

Le but de cette étude était d’examiner les résultats d’implants courts placés en distal d’implants plus longs pour soutenir une prothèse amovible supra-implantaire maxillaire.

Douze patients ont reçu 6 implants ITI reliés par une barre pour soutenir une prothèse amovible maxillaire. Un seul patient avait encore 2 molaires au maxillaire, tandis que les autres étaient complètement édentés. L’état des dents antagonistes était variable. L’implant distal dans chaque...


Le but de cette étude était d’examiner les résultats d’implants courts placés en distal d’implants plus longs pour soutenir une prothèse amovible supra-implantaire maxillaire.

Douze patients ont reçu 6 implants ITI reliés par une barre pour soutenir une prothèse amovible maxillaire. Un seul patient avait encore 2 molaires au maxillaire, tandis que les autres étaient complètement édentés. L’état des dents antagonistes était variable. L’implant distal dans chaque quadrant était de 6 mm de longueur (S) et les implants moyens se situaient entre 10 et 14 mm de longueur (L). Tous les implants ont été placés en une étape et mis en charge 6 semaines plus tard. Les paramètres cliniques et radiologiques ont été évalués 6, 12 et 24 mois après la mise en charge.

Un implant court a été déposé 2 semaines après la chirurgie, probablement dû à une mobilisation précoce par la prothèse provisoire. La perte osseuse moyenne sur la partie rugueuse de l’implant était de 0,7 mm (S) contre 1,3 mm (L) au cours de la première année et de 0,3 mm (S) contre 0,2 mm (L) au cours de la deuxième année de mise en fonction. Les valeurs moyennes ISQ obtenues par analyse de la fréquence de résonance étaient 67 (S) contre 70 (L) au moment du placement et de 75 (S) contre 78 (L) au bout de 1 an. Au bout de 2 ans, toutes les prothèses étaient encore stables et confortables.

Une prothèse amovible maxillaire sur 6 implants, dont 2 ayant une longueur réduite, pourrait représenter une option de traitement efficace. Aucune différence significative n’a pu être trouvée entre les deux longueurs d’implants après 2 ans de suivi. Cependant, la perte osseuse avec des implants courts peut augmenter la probabilité de défaillance.

Articles de la même rubrique d'un même numéro