Survie des implants courts dans le traitement des édentements partiels postérieurs : une revue de littérature - Implant n° 1 du 01/02/2013
 

Implant n° 1 du 01/02/2013

 

REVUE DE PRESSE

Recherche

Lena Messica  

La thérapeutique implantaire pour les édentements partiels postérieurs peut utiliser des implants courts. Les avantages de ces derniers résident dans leur capacité à éviter les procédures chirurgicales supplémentaires exigées pour placer des implants plus longs. Le but de cet article était de passer en revue des études concernant les implants dentaires de 8,5 mm et moins situés dans le maxillaire postérieur et/ou dans la mandibule pour supporter des restaurations fixes. Des...


La thérapeutique implantaire pour les édentements partiels postérieurs peut utiliser des implants courts. Les avantages de ces derniers résident dans leur capacité à éviter les procédures chirurgicales supplémentaires exigées pour placer des implants plus longs. Le but de cet article était de passer en revue des études concernant les implants dentaires de 8,5 mm et moins situés dans le maxillaire postérieur et/ou dans la mandibule pour supporter des restaurations fixes. Des articles publiés entre 1992 et mai 2011 ont été identifiés électroniquement et par recherche dans PubMed, Embase et la bibliothèque Cochrane. Les données ont été extraites et vérifiées statistiquement pour comparer les résultats des implants courts et ceux des implants longs. Une sélection initiale de 1 354 études a conduit à l’évaluation de 401 articles. Ces études n’ont démontré aucune différence significative en ce qui concerne le taux de survie des implants courts par rapport aux implants longs. L’échec de 59 des 2 573 implants courts a été enregistré à 1 an, avec 71 % d’entre eux perdus avant la mise en charge. Seuls 101 implants courts ont été suivis pendant 5 ans.

Le taux de survie initial des implants courts dans les édentements partiels postérieurs est élevé et non lié à la surface, le design ou la largeur de l’implant. Les implants courts constituent une solution de remplacement viable aux implants longs, qui peuvent souvent exiger des procédures chirurgicales d’augmentation osseuse supplémentaires.

Articles de la même rubrique d'un même numéro