Résultats à long terme d’implants courts supportant des dents unitaires dans les secteurs postérieurs : étude clinique rétrospective à 5-10 ans - Implant n° 2 du 01/05/2013
 

Implant n° 2 du 01/05/2013

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Sébastien Molko  

Le but de cette étude a été d’évaluer à long terme les résultats cliniques et radiographiques d’implants courts unitaires dans les régions postérieures.

Les données cliniques et radiographiques de 231 implants unitaires courts (partie intra-osseuse ≤ 8 mm de longueur) supportant des couronnes unitaires chez 168 patients ont été recueillies au bout de 5 à 10 ans (moyenne : 7,22 ans). Les échecs implantaires et prothétiques, la perte osseuse péri-implantaire...


Le but de cette étude a été d’évaluer à long terme les résultats cliniques et radiographiques d’implants courts unitaires dans les régions postérieures.

Les données cliniques et radiographiques de 231 implants unitaires courts (partie intra-osseuse ≤ 8 mm de longueur) supportant des couronnes unitaires chez 168 patients ont été recueillies au bout de 5 à 10 ans (moyenne : 7,22 ans). Les échecs implantaires et prothétiques, la perte osseuse péri-implantaire marginale et les complications biologiques et techniques ont été évalués. Les facteurs influençant l’échec des implants ont été étudiés.

Au total, 4 implants et 11 prothèses ont échoué. Les taux de survie cumulés des implants à 5 ans et à 10 ans étaient respectivement de 98,7 et 98,3 %. Les implants courts placés dans des os de type IV ont donné plus d’échecs que dans les os de type I à III et ont présenté un taux de survie de 94,0 %. Le taux de survie à 10 ans des prothèses était de 95,2 %. La perte osseuse moyenne marginale entre la mise en place de l’implant et la visite de suivi à 10 ans était de 0,63 ± 0,68 mm. La perte osseuse marginale entre la première et la cinquième année était minime (0,05 ± 0,10 mm) et statistiquement non significative. Dix-huit implants (7,8 %) ont été exposés à des complications biologiques, tandis que 29 autres (12,6 %) ont été impliqués dans des complications techniques.

On peut en conclure qu’une couronne unitaire soutenue par un implant court est une modalité de traitement prévisible. Toutefois, les implants courts dans les sites d’os de type IV doivent être traités avec prudence.

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