Comportement mécanique des implants dentaires selon différentes positions dans la restauration du maxillaire antérieur - Implant n° 2 du 01/05/2014
 

Implant n° 2 du 01/05/2014

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

Le but de cette étude était d’étudier le comportement mécanique des implants en fonction de leur organisation spatiale dans la restauration du maxillaire antérieur.

Des modèles tridimensionnels du maxillaire ont été créés à partir d’images de tomodensitométrie numérisée pour 3 restaurations prothétiques antérieures différentes. Dans le groupe IL, les implants ont été placés en position d’incisives latérales avec les éléments intermédiaires en position des...


Le but de cette étude était d’étudier le comportement mécanique des implants en fonction de leur organisation spatiale dans la restauration du maxillaire antérieur.

Des modèles tridimensionnels du maxillaire ont été créés à partir d’images de tomodensitométrie numérisée pour 3 restaurations prothétiques antérieures différentes. Dans le groupe IL, les implants ont été placés en position d’incisives latérales avec les éléments intermédiaires en position des incisives centrales ; dans le groupe IC, les implants étaient dans les positions des incisives centrales avec les incisives latérales en cantilever ; et, dans le groupe ILIC, un implant était dans une position de l’incisive latérale et l’autre se trouvait dans une position d’incisive centrale, avec un pontique et un porte à faux dans les positions restantes. Une charge de 150 N a été distribuée et appliquée au centre de la surface palatine de chaque dent selon un angle de 45° par rapport au grand axe de la dent. La distribution de contrainte-déformation résultante a été analysée pour chaque groupe.

Le déplacement le plus faible de la structure prothétique a été observée dans le groupe IC, même si ce groupe présentait le plus grand déplacement du tissu osseux. Dans le tissu osseux, la contrainte de von Mises a été principalement observée dans l’os cortical pour tous les groupes. La valeur maximale de la contrainte de von Mises mesurée dans le tissu cortical était de 35 MPa au niveau de l’implant adjacent au porte à faux dans le groupe ILIC. La contrainte maximale de von Mises dans l’os trabéculaire était de 3,5 MPa.

La configuration du groupe prothétique IC a limité le déplacement de la structure prothétique mais a conduit à un plus grand déplacement de la structure osseuse. L’utilisation d’un cantilever a augmenté la concentration de contraintes dans l’implant et son support osseux adjacent au porte à faux dans les conditions étudiées dans cette étude.

Articles de la même rubrique d'un même numéro