L’articulateur au quotidien. Son utilisation simplifiée - Cahiers de Prothèse n° 160 du 01/12/2012
 

Les cahiers de prothèse n° 160 du 01/12/2012

 

bibliographie

Christophe Médard  

Compte tenu du nombre réduit de praticiens qui utilisent un articulateur pour matérialiser un projet prothétique et communiquer au laboratoire de prothèse les données occlusales, l’auteur s’est fixé comme objectif de démontrer l’intérêt d’intégrer l’utilisation d’un tel outil à la pratique quotidienne de la prothèse. Il poursuit sa démarche en expliquant les protocoles de mise en œuvre, en s’appuyant sur la compréhension des manipulations conduisant à...


Compte tenu du nombre réduit de praticiens qui utilisent un articulateur pour matérialiser un projet prothétique et communiquer au laboratoire de prothèse les données occlusales, l’auteur s’est fixé comme objectif de démontrer l’intérêt d’intégrer l’utilisation d’un tel outil à la pratique quotidienne de la prothèse. Il poursuit sa démarche en expliquant les protocoles de mise en œuvre, en s’appuyant sur la compréhension des manipulations conduisant à s’approcher des réalités occlusales cliniques.

Les deux premiers chapitres abordent les notions de base permettant de comprendre l’occlusion et les mouvements mandibulaires, suivies de la description de l’articulateur Quick Master (Fag) et de son mode d’utilisation. Le transfert du moulage maxillaire sur l’articulateur conduit l’auteur à décrire l’utilisation de l’arc facial et, accessoirement, de la table de montage. Le transfert du montage mandibulaire comprend 2 volets : l’un prenant l’occlusion d’intercuspidie maximale comme position de référence, l’autre la relation centrée, référence articulaire, nécessitant une technique d’enregistrement bien codifiée.

Vient ensuite le chapitre apportant des conseils pratiques pour une utilisation simplifiée de l’articulateur. Il comporte toutefois les modes de calcul nécessaires pour sa programmation dans le cadre des situations cliniques les plus couramment ­rencontrées en fonction de la prééminence de tel ou tel déterminant de l’occlusion.

Sont décrites successivement les modalités d’une programmation arbitraire puis d’une programmation réelle.

L’utilisation de l’articulateur fait l’objet de développements particuliers pour aborder les différentes disciplines prothétiques, prothèse fixée avec l’exploitation de la table incisive pour gérer le guidage antérieur, prothèse sur implants, prothèses amovibles complètes et partielles. Des tableaux récapitulatifs font la synthèse des différentes programmations spécifiques.

Enfin, un dernier chapitre met en évidence les différentes erreurs pouvant subvenir lors des manipulations.

Cet ouvrage remplit parfaitement son rôle en guidant réellement le lecteur dans cette pratique de l’articulateur. Il trouvera son utilité pour la formation des étudiants et donnera au praticien qui souhaite améliorer sa pratique prothétique, les bases d’un apprentissage parfaitement maîtrisé.

Il faut cependant noter que pour aborder le chapitre 4 (programmation de l’articulateur), le lecteur doit passer un peu de temps pour se familiariser avec les nombreuses abréviations. La lecture alternée avec une manipulation réelle de moulages sur articulateur contribuera grandement à assimiler l’influence des différents déterminants de l’occlusion.