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Quels sont les inconvénients et les avantages du cone beam ? Le guide radiologique est-il toujours pertinent ? Et qu’en est-il des doses d’irradiation pour le patient ? Pour Implant, Gérard Pasquet, pionnier de l’imagerie et radiologue de renom, répond aux questions et fait le point sur l’évolution des méthodes et des instruments. Rencontre.
Converti en jours d'irradiation naturelle, un orthopantomogramme – le panoramique dentaire conventionnel – correspond à 2 à 3 jours d'irradiation naturelle. En cone beam « tête », c’est 10 jours. Le scanner « tête » est à environ 1 mois. Le problème du champ d’exposition se pose également : en cone beam, plus on augmente la taille du champ, plus on augmente la résolution spatiale, plus on augmente la dose. Il vaut donc mieux avoir des champs réduits avec la résolution spatiale la plus faible possible compatible avec le diagnostic recherché. En implantologie, il n'est pas besoin d'avoir une résolution spatiale de l'ordre de celle nécessaire à la recherche d'une fêlure radiculaire.
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OF : Nous parlons des avantages et des inconvénients du cone beam. La problématique des artéfacts liés aux structures métalliques intra-orales est-elle définitivement dépassée ?
GP : Ce n'est pas un problème du passé. C'est un problème parfaitement actuel. Au scanner, cette problématique est passée au second plan parce qu'il existe des logiciels anti-artéfacts performants mais qui peuvent induire des images un peu contestables sur le plan de la réalité anatomique de l'image. Spontanément, le cone beam est beaucoup moins générateur d'artéfacts que ne l'est le scanner. En règle générale, le scanner est plus sensible à l'hyperdensité métallique que le cone beam.
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