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La députée européenne Françoise Grossetête propose de limiter le caractère automatique de la reconnaissance des formations.
Inquiète des disparités des formations pour accéder à la profession de chirurgien-dentiste en Europe, la députée européenne Françoise Grossetête a saisi la Commission d’une question écrite, lundi 4 avril 2016, demandant les mesures qu’elle comptait prendre. « Les grandes disparités en matière de formation » perdurent et « les exigences académiques diffèrent fortement » d’un pays à l’autre, constate la députée européenne. Dans sa question, Françoise Grossetête donne des pistes de solutions.
Elle demande si la commission européenne envisage de « modifier ou compléter les dispositions de la directive 2005/36/EU afin de limiter le caractère automatique de la reconnaissance des titres en intégrant par exemple un examen de langue et/ou un stage obligatoire dans le pays d’accueil afin de pouvoir exercer le métier de chirurgien-dentiste dans un pays différent de celui de sa formation ? »
L’UJCD qui publie cette information, avait rencontré Françoise Grossetête au mois de novembre dernier et lui avait remis un dossier sur la régulation européenne des diplômes.
ACD