La lettre de cadrage de la ministre confirme les orientations annoncées le 13 juillet
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Low cost
Le ministère de la Santé a annoncé avoir saisi l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur le dossier de la liquidation des centres dentaires low cost Dentexia.
Le ministère de la Santé aurait-il enfin pris la mesure du problème posé par les centres low cost ? On a appris le 29 avril 2016 que l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) est chargée d’une mission auprès des victimes des centres Dentexia. Selon l'annonce du ministère, les inspecteurs se pencheront sur les sujets liés à « la récupération et la conservation des dossiers médicaux », à la « poursuite des soins » et à « l’indemnisation des préjudices financiers et corporels ».
La mission des inspecteurs ne se limite pas au cas Dentexia. L’IGAS doit aussi examiner la situation des centres dentaires dits « low cost » pour éviter que ne se reproduise une telle situation qui met « en péril la qualité et la sécurité des soins et, selon les cas, provoque un préjudice financier aux patients ».
Un premier point d’étape est attendu pour le début du mois de juin avant la remise d’un rapport définitif le 31 juillet 2016.
Numéro vert
Dans l’immédiat, les trois ARS concernées par les fermetures des centres, Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, ont chacune annoncé la mise en service d’un numéro vert d’écoute, d’information et d’orientation pour les patients qui s’estiment victimes des centres Dentexia.
L’ARS Bourgogne-Franche-Comté précise que les patients peuvent faire établir un certificat de situation bucco-dentaire qui permettra notamment de faire un état des lésions en vue de la reprise des soins. L’examen sera entièrement pris en charge par l’Assurance maladie. Ils peuvent aussi demander la copie de leur dossier médical et sont invités à se renseigner auprès du conseil départemental de l’Ordre sur les différentes modalités d’accès à ces informations.
Au total, selon le collectif qui rassemble quelque 2 200 anciens patients de Dentexia, sept des huit centres qui dépendaient de Dentexia ont été fermés : Lyon (Tête d’Or et Grange Blanche), Vaulx-en-Velin, Chalon-sur-Saône, Marseille (cabinet King), Colombes (Hauts-de-Seine), Paris (cabinet Pagès-centre dentaire Poincaré). Le centre dentaire parisien Saint-Lazare aurait fait l’objet d’une reprise.
ACD
Les numéros (non surtaxé) d'information et d'orientation des patients victimes des centres dentaires Dentexia (et apparentés) suivant les régions :