Renoncement aux soins
 
Assurance maladie

11/07/2018

Renoncement aux soins

L’Assurance maladie mobilisée

Un dispositif de lutte contre le renoncement aux soins des assurés mis en place par l’assurance maladie est désormais déployé sur l’ensemble du territoire. Expérimenté dans le Gard depuis la fin de 2014 [...]

Un dispositif de lutte contre le renoncement aux soins des assurés mis en place par l’Assurance maladie est désormais déployé sur l’ensemble du territoire. Expérimenté dans le Gard depuis la fin de 2014, ce dispositif a été progressivement généralisé à l’ensemble des 101 caisses primaires d’Assurance maladie. Les situations de renoncement aux soins sont détectées et signalées à la cellule de lutte de l’Assurance maladie, soit par l’Assurance maladie elle-même, soit par des structures partenaires (professionnels de santé, hôpitaux, associations, Pôle emploi, CAF…). Un conseiller va alors accompagner les personnes en difficulté afin qu’elles puissent faire valoir leurs droits et aller au bout de leur démarche de soins. Il peut s’agir d’un bilan des droits, d’une orientation dans le système de soins ou d’un montage pour financer des soins avec reste à charge. Pour Nicolas Revel, directeur de l’Assurance maladie, « il s’agit d’une démarche volontariste pour lutter efficacement contre tout ce qui pourrait freiner l’accès aux soins des assurés, souvent les plus démunis, que nous accompagnons bien souvent dans un moment particulier de leur vie ».
Selon le baromètre de l’observatoire de non recours aux droits et services (Odenore), les personnes concernées par des situations de renoncement aux soins représentent 26,5 % des assurés dont 58,6 % de femmes. Le renoncement concerne particulièrement les prothèses dentaires (39 %), les soins dentaires conservateurs (34 %), mais aussi les consultations de spécialistes (27 %), les achats d'optique (19 %), les consultations de généralistes (14 %), les consultations ou soins gynécologiques (11 %), les actes chirurgicaux (8 %) et les analyses ou examens médicaux (7 %). Parmi les raisons invoquées viennent d’abord, la dimension financière, et la crainte de reste à charge élevé (59 %).

Anne-Chantal de Divonne


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