Médicament

Cette plateforme s’appuiera sur le site sante.fr, le service public d’information en santé, et intégrera la base de données publique des médicaments et les informations du site medicament.gouv.fr.
La mission d’information sur le médicament constituée en décembre 2017 à la suite de la crise du Lévothyrox a révélé dans son rapport remis le 3 septembre à Agnès Buzyn, un déficit d’information sur le médicament. En même temps que cette plateforme, la ministre prévoit de mettre en oeuvre « dans l’année qui vient » plusieurs autres propositions contenues dans ce rapport.
Afin d’« optimiser et faciliter la coordination des soins entre les prescripteurs et les pharmacies », le grand public sera informé de l’intérêt des dossiers de santé : le dossier pharmaceutique et le DMP qui sera généralisé par l’Assurance maladie à partir du mois d’octobre. La ministre veut aussi encourager les remontées d’information de patients et de professionnels de santé en élaborant dès cette année une stratégie de promotion et de déclaration des évènements indésirables. Des technologies permettant de repérer les signaux d’alerte en dehors du système de pharmacovigilance seront développés. Il est aussi prévu d’étendre l’outil d’alerte DGS-Urgent à l’ensemble des professionnels de santé libéraux pour assurer une mobilisation rapide en cas d’alerte. C’est à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) que sera confiées la communication d’urgence en cas d’alerte portant sur le médicament.