Stratégie de transformation du système de santé

CNSD

Une « vision essentiellement hospitalo-centrée »

La CNSD regrette la « vision essentiellement hospitalo-centrée » de la réforme et craint que la médecine bucco-dentaire libérale « soit encore la grande oubliée » en particulier lorsqu’il s’agit de la coordination entre professionnels de santé et l’installation dans les zones très sous dotées. Le syndicat veut aussi attirer l’attention sur les praticiens impactés par l’augmentations des patients à tarifs sociaux dans les zones péri-urbaines.
S’agissant du numerus clausus, la CNSD « s’interroge sur sa disparition brutale » et ses conséquences. Elle « comprend la nécessité d’une réforme en profondeur », mais aurait souhaité des mesures transitoires et un travail avec les professionnels concernés. Le syndicat demande des moyens pour s’assurer de la qualité des diplômes étrangers.

UNECD

Vigilance

L’UNECD accueille la nouvelle stratégie comme « une opportunité d’œuvrer pour une réelle amélioration du système de santé » mais assure qu’elle sera vigilante sur la façon dont la réforme sera menée et demande à en être partie prenante. Car « tout reste à définir », note l’Union étudiante. S’agissant des solutions alternatives au numerus clausus et à la Paces, « nous serons attentifs à ne pas dépasser les capacités d’accueil dans les facultés. Cela aurait un impact sur la qualité de la formation », prévient la présidente de l’UNECD, Lucie Bertagnolio. L’UNECD espère aussi que cette remise à plat des études de santé permettra une « transition vers un modèle préventif ».