Interview de B. Lazaroo, F. Tilotta et J.-F. Ernoult pour l'ouvrage "Les minivis. Ancrage osseux en omnipratique et en orthodontie"
 
Interview de B. Lazaroo, F. Tilotta et J.-F. Ernoult pour l'ouvrage

26/05/2010

Interview de B. Lazaroo, F. Tilotta et J.-F. Ernoult pour l'ouvrage "Les minivis. Ancrage osseux en omnipratique et en orthodontie"

CdP : Vous commencez votre ouvrage par une présentation historique de l’ancrage osseux par minivis, montrant à quel point ce système s’est imposé récemment en orthodontie : de quelles raisons pratiques découle l’invention de ce système d’ancrage ?
Le succès d’un traitement orthodontique dépend en grande partie de la coopération du patient et de la qualité des supports dentaire et osseux. Or, ces deux paramètres sont difficilement maîtrisables chez les patients adultes. Devant la demande croissante de traitement orthodontique chez ces patients, les cliniciens se sont tournés vers l’ancrage squelettique qui permet de réaliser des déplacements dentaires plus efficaces et plus rapides tout en tenant compte des impératifs esthétiques.

CdP : Votre ouvrage constitue la première synthèse jamais publiée en français consacrée aux minivis. Quels constats vous ont amené à entreprendre sa rédaction ?
Il existe sur le marché actuel, des ouvrages très complets en langue anglaise, destinés surtout à des spécialistes. Or, de nombreux traitements simples par minivis sont à la portée de l’omnipraticien et peuvent rendre d’importants services aux patients. Il nous a donc semblé nécessaire de rédiger un guide pratique en français, destiné à la fois à l’omnipraticien et à l’orthodontiste qui veulent découvrir les possibilités qu’offre ce type d’ancrage.

CdP : Quels avantages le praticien comme le patient trouvent-ils au système d’ancrage osseux par minivis ?
Les minivis permettent de bénéficier d’un ancrage fiable, limitant les déplacements parasites. Le praticien y trouve donc un gain en temps et en efficacité. De plus, l’ancrage osseux permet d’effectuer des déplacements dentaires localisés, souvent dans le cadre d’un traitement pré-prothétique ou esthétique, avec un appareillage réduit et donc un meilleur confort pour le patient.
Enfin, l’ancrage osseux favorise l’accès aux traitements orthodontiques à des patients majoritairement adultes, parfois réticents devant des traitements conventionnels longs et perçus comme fastidieux.

CdP : Quelle utilité professionnelle le lecteur trouvera-t-il à la consultation de l’ouvrage ?
Cet ouvrage a été rédigé de manière à faire le point de manière simple sur les traitements par minivis. Il constitue un guide pour l’omnipraticien à qui il permettra de réaliser lui-même des traitements simples de type corrections d’axes ou déplacements dentaires pré-prothétiques et il donne à l’orthodontiste les bases nécessaires pour utiliser ce nouveau moyen d’ancrage.
Cet ouvrage doit également contribuer à renforcer la relation entre l’omnipraticien et l’orthodontiste.

CdP : Quels nouveaux champs d’application s’ouvrent aux minivis ?
Ces dernières années, les minivis sont venues élargir considérablement le champ d’applications cliniques de l’omnipraticien et du spécialiste. Les minivis évoluent constamment tant du point de vue de leur constitution que de leur forme. Il est fort probable que ces évolutions viendront encore élargir les indications thérapeutiques.


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