1 MINUTE, 1 CAS CLINIQUE (4)
 

11/03/2015

VIDÉO | 1 minute, 1 cas clinique - Implantologie

Les implants courts : c'est possible !

Découvrez en 1 minute une revue de littérature qui présente les résultats actuellement disponibles sur la pose d'implants courts dans le cas de résorption osseuse avancée. Retrouvez l'intégralité de cet article "Les implants courts : c'est possible !" des docteurs Bidault et Bigot dans le JPIO de février 2015.

En implantologie, il est souvent considéré dans le succès des traitements que la longueur des implants joue un rôle important : plus les implants sont longs et meilleurs seraient les résultats.
La recherche sur les péri-implantites a permis de mieux comprendre la cause de la perte osseuse péri-implantaire.
Cette perte osseuse est essentiellement d’origine biologique en clinique. Il s’agit d’une réponse inflammatoire. Augmenter la longueur des implants ne représente donc pas un atout majeur : cela influence peu la résistance mécanique et ne prévient pas la perte implantaire.
L’amélioration des taux de survie des implants courts observée aujourd’hui par rapport aux études initiales est très probablement liée, d’une part, à la modification de l’état de surface des implants et, d’autre part, à l’adaptation des protocoles chirurgicaux.
Par ailleurs, différents aménagements du protocole chirurgical (sous-forage, pas d’évasement de l’os ou encore pose uniquement au moteur) ont été proposés pour permettre, malgré une faible longueur, d’avoir une bonne stabilité primaire. C’est probablement là que réside la réelle limite des implants courts.
Pour des taux de survie comparables entre implants courts et longs, le taux de complications est moins élevé pour les implants courts que pour les solutions d’augmentation osseuse.
Les implants courts présentent donc de multiples avantages par rapport aux implants longs :
‒ pour le patient, la chirurgie est moins invasive et moins onéreuse, le nombre d’interventions est réduit et le patient peut avoir une reconstruction fixe là où, autrement, il aurait une prothèse amovible ou rien du tout ;
‒ pour le praticien, la fréquence et l’importance des chirurgies de reconstruction sont réduites. La pose d’implants courts est accessible à un plus grand nombre de praticiens et plus de traitements implantaires sont acceptés par les patients.
Attention cependant :
- Il y a encore peu d’études avec plus de 5 ans de suivi.
- Il n’y a pas de données sur les implants courts et étroits.
- La grande majorité des implants inclus dans ces études mesurent 8 mm de long ou plus.


Des travaux sont néanmoins encore nécessaires pour préciser certaines indications.

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