Un cadrage ordinal pour les plateformes de rendez-vous en ligne
L’Ordre est en passe de trouver un accord avec la plateforme de réservation en ligne Doctolib pour que les spécialités des chirurgiens-dentistes s’affichent en conformité avec le cadre fixé par la charte de communication ordinale.
Deux solutions s’offrait à l’Ordre pour mettre un terme aux pratiques de chirurgiens-dentistes qui exhibent des spécialités inexistantes comme par exemple « expert en implantologie » ou « spécialiste en esthétique dentaire » : la traduction du contrevenant en chambre disciplinaire, ou l’établissement «
d’une feuille de route » avec les plateformes, a exposé Serge Fournier.
La seconde solution a été «
reçue favorablement » par Doctolib. A l’issue d’une prochaine discussion, la plateforme devrait intégrer dans son propre système les qualifications définies par l’Ordre (3 spécialités et 9 compétences).
Réforme des retraites : le régime universel entraînera une baisse des cotisations
Une étude de l’impact des mesures du rapport Delevoye sur la réforme des retraites menée par l’Ordre montre que les cotisations des chirurgiens-dentistes vont baisser, et ce, quelque soient les revenus. « Cette baisse a été chiffrée à 1000e/an pour un revenu moyen », a précisé Serge Fournier en expliquant cette baisse par le taux de cotisation très élevé du régime actuel par rapport à la pratique d’autres professions (les professions juridiques, les infirmières…). La création du régime universel ne devrait donc pas remettre en question l’exercice libéral de la profession, estime-t-on à l’Ordre.
L’institution tient surtout à tordre le cou à l’idée qui circule selon laquelle les jeunes générations n’auraient pas de retraite. Cette rumeur est «
infondée » a affirmé le président de l’Ordre expliquant que la caisse de retraite emmagasine depuis 50 ans des réserves qui permettraient de servir 8 ans de retraites sans aucune cotisation. Et le dispositif actuel aménagé en régime universel, peut servir les retraites pendant plus de 50 ans...
DPC : reprendre la main sur ce dossier
A l’approche de la fin de la période triennale de DPC le 31 décembre, le président de l’Ordre prévoit que les conseils départementaux feront preuve de «
mansuétude » à l’égard des praticiens qui n’auraient pas rempli leur obligation. Serge Fournier pointe les défauts du dispositif actuel, dans lequel de nombreuses sociétés de formations pourtant «
vertueuses » ne sont pas agréées, des « confrères perdus », et l’Ordre est «
écarté » par les textes qui cantonnent son action aux sanctions. Serge Fournier a bon espoir de faire évoluer le rôle de l’Ordre, des contacts ont été pris avec l’Agence nationale de DPC afin que l’Ordre puisse jouer un rôle dans «
la promotion de la formation continue ».
Découvrez les autres points dans Clinic en décembre.