Régénération des défauts parodontaux infra-osseux, chirurgie mini-invasive et biomatériaux
 

03/11/2020

Régénération des défauts parodontaux, chirurgie mini-invasive et biomatériaux

La chirurgie mini-invasive montre de bons résultats dans la régénération des lésions infra-osseuses et permet de traiter des dents dans des zones esthétiques en évitant les pertes de tissu mou. Arthur Brincat, Gilles Koubi et Georges Rachlin nous montrent comment optimiser cette microchirurgie.

Résorption La destruction parodontale causée par le biofilm bactérien se traduit par une résorption de l'os alvéolaire. Cette résorption peut être horizontale. Cependant, dans certains cas, elle est accentuée dans le sens vertical et forme alors des défauts infra-osseux. Ces lésions se situent apicalement par rapport à la crête osseuse, le long de la racine dentaire. Elles sont souvent associées à des poches parodontales profondes.

Traitement Le traitement non chirurgical se révèle souvent insuffisant pour les corriger et on se retrouve parfois, lors de la réévaluation, avec des poches résiduelles supérieures à 3 mm ou avec un saignement au sondage, qui vont amener le clinicien à avoir recours à la chirurgie. En effet, la présence de défaut osseux angulaire entraîne un risque augmenté de perte osseuse supplémentaire et de perte dentaire si ce dernier n'est pas traité. Le traitement pourra être une chirurgie résectrice ou régénératrice. Dans le cas de ces dernières, et surtout dans les zones esthétiques, on a mis au point des lambeaux muco-périostés limités, donnant accès aux lésions et permettant au tissu supra-gingival inter-proximal de rester intact  : il s'agit de la chirurgie mini-invasive.

Microchirurgie Cet article présente les facteurs à prendre en considération lors des procédures de régénération, les intérêts cliniques et les indications et comment optimiser les résultats en utilisant la microchirurgie associée à des biomatériaux de régénération moins invasive que la chirurgie classique. La chirurgie mini-invasive permet de favoriser à court terme la cicatrisation en limitant l'inflammation et les rétractions tissulaires post-opératoires et, consécutivement, favoriser le gain d'attache clinique à moyen terme.

Limites Malgré tout, cette technique chirurgicale, limitée à une dent et dans certains secteurs, ne doit pas faire oublier la chirurgie traditionnelle qui, elle aussi, permet de traiter ces lésions infra-osseuses avec de très bons résultats, surtout dans les cas cliniques où de nombreuses lésions persistent après la phase non chirurgicale.

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