© Antoine Felix
L’attitude thérapeutique à adopter face au diagnostic de fêlures n’est pas toujours évidente. Antoine Félix et Tara Mc Mahon font le point sur la prévalence, le diagnostic, le pronostic et la prise en charge de la dent fêlée.
Les fêlures dentaires font partie intégrante des problématiques rencontrées quotidiennement. L’attitude thérapeutique à adopter face à ce diagnostic n’est pas toujours évidente. Cet article fait le point sur la prévalence, le diagnostic, le pronostic ainsi que la prise en charge de la dent fêlée.
Une dent fêlée est définie comme une fracture dentaire incomplète qui s’amorce au niveau coronaire, qui évolue et s’étend vers la portion apicale. Les fêlures sont aujourd’hui la 3e cause d’extraction dans les pays industrialisés, après la pathologie carieuse et les maladies parodontales.
La dent fêlée, aujourd’hui en augmentation dans nos consultations, représente un réel problème de santé publique. Le diagnostic précoce est primordial. Une simple gêne récurrente à la mastication doit nous inciter à immédiatement rechercher une fêlure. Pour cela, l’utilisation d’aides optiques est indispensable. Plus le grossissement sera important, plus la découverte et le traitement approprié seront valides.
Si une dent, non terminale, présente une fêlure non colorée, unilatérale, associée à un sondage parodontal inférieur à 5 mm, alors le meilleur traitement pour cette dent sera le traitement de la pathologie pulpaire suivi d’une restauration prothétique avec recouvrement cuspidien, et non l’extraction dentaire.