CONSERVER UNE DENT ATTEINTE D’UNE RÉSORPTION CERVICALE EXTERNE
 
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14/11/2021

CONSERVER UNE DENT ATTEINTE D’UNE RÉSORPTION CERVICALE EXTERNE

La résorption cervicale externe est caractérisée par une destruction des tissus minéralisés de la dent. Ce processus invasif est généralement asymptomatique, ce qui complique son diagnostic qui a souvent lieu à un stade avancé de la pathologie. Guillaume JOUANNY, Matthieu GROSBORNE et Mathieu LAGORSSE détaillent la prise en charge des résorptions cervicales externes en précisant les méthodes de diagnostic dont l’étiologie et les mécanismes de développement restent méconnus.

Les résorptions radiculaires sont caractérisées par une destruction d’origine inflammatoire des tissus minéralisés dentaires. Différentes formes de résorptions sont décrites en fonction de leur porte d’entrée. Ainsi, il existe des résorptions radiculaires internes, débutant au niveau de la dentine péri-canalaire, et des résorptions radiculaires externes, s’initiant au niveau du cément. Concernant les résorptions externes, on distingue les résorptions inflammatoires, les résorptions de remplacement, les résorptions de surface et les résorptions cervicales externes.

Cet article détaille les résorptions cervicales externes et leur prise en charge clinique.

Les résorptions cervicales externes débutent au niveau de la surface externe radiculaire et se développent de façon centripète aux dépens de la dentine et parfois de l’émail, de manière souvent invasive et multidirectionnelle. Leur point de départ se situe en-dessous de l’attache épithéliale, au niveau d’un dommage et/ou d’un défaut cémentaire dans cette zone.

Ainsi, lorsque la dent présente un parodonte sain, le point de départ se trouve en cervical, d’où sa dénomination ; en revanche, si la dent présente une récession parodontale ou un épithélium de jonction long, le point de départ de la lésion sera situé plus apicalement.

Les résorptions cervicales externes sont des pathologies dentaires souvent mal diagnostiquées et incorrectement traitées. L’avènement du CBCT a permis de mieux codifier l’approche thérapeutique de ces lésions. Elles présentent quelques caractéristiques bien spécifiques qui sont toujours en cours d’étude et permettent d’expliquer le tableau clinique particulier de cette pathologie. Les différentes approches thérapeutiques pouvant être mises en œuvre sont développées et un arbre décisionnel permettant de simplifier la prise en charge est proposé.

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