DIMINUER L’IMPACT DE SON CABINET DENTAIRE
 
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14/11/2021

DIMINUER L’IMPACT DE SON CABINET DENTAIRE

Le cabinet entièrement écologique n’existe pas comme il n’y a pas d’activité humaine à impact positif sur l’environnement. Mais nous pouvons et devons réduire l’impact de nos structures. Et c’est toute la chaîne industrielle qui doit être repensée. Alors à quoi s’apparentera le cabinet dentaire du futur ? Nous devons nous adapter et être imaginatif pour réduire l’impact de nos cabinets. Cet article est un témoignage, il ne s'agit pas de dépeindre le cabinet idéal mais d’apporter quelques pistes de réflexion. Par Jean BARRET.

Selon le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), pour maintenir le réchauffement climatique à 2 °C jusqu’en 2100, chaque humain ne devrait pas produire plus de 2,1 tonnes équivalent CO2 par an. Or, en France, nous émettons actuellement 11,9 tonnes par habitant, soit 5 voire 6 fois plus.

Dans les prévisions ONUsiennes les plus alarmistes, certains experts tablent sur une augmentation de 7 °C à la fin du siècle. Ce n’est donc pas le climat d’Alger que nous aurons à Marseille, mais celui de Tamanrasset, située à 1900 km au sud de la capitale algérienne.

Concrètement, que s’est-il passé depuis la COP21 en 2015 et les accords de Paris sur le climat ?

On assiste non à un infléchissement drastique des émissions de CO2 mais seulement à un ralentissement de leur augmentation. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître. En effet, seuls 10 % des pays signataires respectent les objectifs qu’ils se sont assignés. 

La science par la preuve, qui fait également le cœur de notre métier, montre que nous précipitons le destin de nombreuses espèces dont la nôtre si un changement radical n’est pas opéré.

En tant que chirurgien-dentiste, nous avons le devoir de soigner nos patients selon les dernières données acquises de la science. Mais, face aux progrès des technologies (avec le coût écologique qu’elles représentent) et l’avènement du « tout jetable » en matière de soins, nous ne pouvons plus ignorer l’impact de notre activité.

Cet article présente quelques initiatives prises dans le cabinet de l'auteur depuis sa création il y a 3 ans. Loin de constituer un dogme organisationnel, elles sont destinées à ouvrir des pistes de réflexion pour réduire notre empreinte environnementale. Loin d’être irréprochables, certaines choses pourraient être améliorées, d’autres faites différemment.

Il est à ce jour difficile de situer la jauge de notre démarche entre un vrai bond en avant écologique et une politique « des petits pas » tant il existe de composantes et de paramètres à prendre en compte.

Le travail du Dr Justin Oosthoek, orthodontiste, en relation avec un ingénieur, devrait nous éclairer bientôt sur certains points car il va mesurer le bilan carbone de différents postes d’un cabinet orthodontique et apportera ainsi des réponses quantifiables.

Mais certaines études sur les systèmes de santé sont connues depuis longtemps, comme celle du National Health Service (NHS) anglais qui a déjà identifié ce qui pèse lourd dans le bilan environnemental d’un système de santé. Ce sont le bâtiment, le transport et les achats. Nous pouvons donc cibler ces postes gourmands en énergie et agir en conséquence.

DIMINUER L'IMPACT DU CABINET


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