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L’assistant(e) dentaire de niveau 2, où en est-on ?
Dans le cadre de la Journée nationale des assistant(e)s dentaires, qui aura lieu le 7 avril 2022 à Paris, une table ronde permettra de faire le point sur les travaux en cours sur le métier d’assistant(e) dentaire de niveau 2.
Assistant(e) en médecine bucco-dentaire. C’est le nom que pourrait porter l’évolution du métier d’assistant(e) dentaire de niveau 2 (AD2). « Il y a un consensus de la profession de chirurgien-dentiste sur cette nécessaire évolution, car cela répond à un besoin dans nos structures et répond en partie à des problèmes d’offre de soins », indique le Dr Marie Biserte, en charge du dossier à la FSDL. « Ce serait gratifiant pour les assistant(e)s dentaires et ce serait bien pour les dentistes de pouvoir déléguer certains actes, comme le détartrage », ajoute-t-elle.
UNE LISTE DE TÂCHES VALIDÉE
Depuis 2016, la Commission paritaire pour l’emploi et la formation professionnelle (CPNE-FP), instance composée de représentants des syndicats salariés et patronaux, travaille sur le dossier. « Nous avons validé la liste de tâches depuis plus de deux ans », précise le Dr Marie Tourterel, qui s’occupe du sujet chez les CDF.
Ainsi, l’AD2 pourrait travailler en cabinet dentaire privé ou public, uniquement sous la responsabilité et le contrôle effectif du chirurgien-dentiste, et uniquement sur dents saines et sur prescription du praticien.
Les tâches déléguées comprendraient :
- la pré-consultation : réaliser l’anamnèse médicale et renseigner le dossier médical, remplir le schéma dentaire après examen buccal, s’assurer du consentement éclairé du patient, enseigner la nécessité d’une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et prescrire du matériel permettant le contrôle de plaque, effectuer les tests salivaires PST (facteurs de risques parodontaux) ;
- les actes prophylactiques : appliquer gels et vernis fluorés sur tissus sains, sceller des sillons, réaliser un aéropolissage, faire un détartrage supra-gingival et un polissage ;
- les actes prothétiques : nettoyer des prothèses (extra-oral), remplacer un pansement provisoire, préparer des modèles d’études en plâtre (coulée, taille) et réaliser des gouttières, donner des explications au patient sur la mise en place et l’entretien des prothèses amovibles suite à la mise en place du praticien ;
- les actes ODF : essayer des gouttières de transfert (pour collage indirect) avant la préparation du collage et, après leur mise en place et stabilisation par le praticien, polymériser, faire l’essayage de gouttières passives, contrôler l’intégralité des attelles et les recoller, poser des séparateurs, déposer arcs orthodontiques et ligatures élastomériques ou métalliques, poser une protection sur un bracket en cas de blessure, montrer au patient l’activation d’un vérin disjoncteur ;
- les actes radiographiques : réaliser des radiographies intrabuccales de diagnostic, extra-buccales (panoramique, téléradiographie), faire des photographies intra et extra-orales ;
- les actes de chirurgie : préparer et accompagner le patient avant et après l’acte opératoire, gérer l’asepsie intra et extra-orale, assurer une surveillance post-chirurgicale, contrôler l’hémostase post-chirurgicale, réaliser l’ablation des fils ;
- le parcours du patient : donner des conseils, pré, per et post-opératoires, présenter aux patients des plans de traitement et des devis, éduquer à la santé bucco-dentaire individuelle et collective (EHPAD), former des aidants, éduquer à la santé après formation (addictions, obésité, etc.), contrôler et évaluer des séances d’hygiène et de contrôle de plaque.
UNE FORMATION EN ALTERNANCE
Concernant la formation, la CPNE-FP propose que les assistant(e)s dentaires ayant au moins deux ans d’expérience en tant qu’AD1 puissent effectuer 600 à 800 heures pendant 24 mois en alternance avec deux mois intensifs. La FSDL aurait quant à elle préféré un système de certifications dans différents domaines (prévention, fluoration, etc.). « Chaque certification aboutit à une compétence en lien avec les besoins de la structure et de fait à un meilleur salaire », précise le Dr Marie Biserte. Pour elle, « ce qui est important c’est d’avoir une vision systémique. Il ne suffit pas que les chirurgiens-dentistes disent qu’ils sont d’accord pour ce nouveau métier et que les assistant(e)s dentaires disent qu’ils ont envie. Tout cela doit entrer dans un cadre formel qui doit aussi cadrer avec l’exercice européen ».
Actuellement, c’est la proposition de la CPNE-FP qui a été retenue. « Côté profession, nous nous sommes mis d’accord et toute la profession va dans le même sens », assure le Dr Marie Tourterel. « Maintenant, nous avons besoin que le ministère donne son accord et que cela passe dans la loi. Ensuite, nous pourrons avec le ministère de la Santé créer un référentiel, ce qui représentera un à deux ans de travail. Enfin, quand nous aurons le feu vert, les écoles pourront se lancer et la formation pourra commencer. Les premières assistantes dentaires de niveau 2 sortiront au bout de 2 ans », explique-t-elle.
La balle est désormais dans le camp du ministère.
@Assistant(e)sdentaires Participez au JNAD le 7 avril prochain
Anne-Gaëlle Moulun
Les dernières réactions
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Bonjour
Je souhaiterais inscrire à la formation assistante dentaire niveau 2
Cordialement -
J'attends avec impatience ce nouveau projet de formation...pour l'évolution des cabinets dentaires en France .il faudrait accélérer les démarches car il y a une réelle urgence et demande .
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Je suis intéressée par cette formation d’AD niveau2
Merci de m’informer des validation -
Je suis intéressée par cette formation d’AD niveau2
Merci de m’informer des validation -
Bonjour,
Pourquoi faut-il repartir à zéro pour évoluer dans notre métier ?
On pourrait envisager des modules dans le cadre de la formation continue et effectivement en fonction des besoins de chaque structure. -
je suis très intéressée par cette formation AD2 et devant la surcharge des cabinets dentaire en milieu rural il serait urgent de pouvoir soulager les praticiens de plus se serait une évolution pour notre profession
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Y aura t-il une VAE ?
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