Florent Trévelo
L’empreinte optique a pris de l’ampleur avec l’amélioration de la technologie, la fiabilité croissante des procédés et les possibilités thérapeutiques. Florent TREVELO, Martin BRIENT et Josselin LETHUILLIER en exposent les principes, avantages et limites, et indications actuelles. Retrouvez-les à l'ADFOC Savoie le 17 mars prochain !
La transition numérique, c’est-à-dire l’intégration des technologies numériques afin d’améliorer notre activité, n’est pas un processus nouveau. Depuis une vingtaine d’années, les cabinets dentaires ont dans leur quasi-totalité intégré l’usage de la radiographie numérique, des logiciels de gestion des dossiers ou encore de la communication par courriers électroniques. Les progrès réalisés plus récemment (empreintes optiques en couleurs, superposition de fichiers DICOM et STL, planification implantaire…) permettent aujourd’hui d’intégrer ces technologies numériques à de nombreuses étapes cliniques de notre activité : diagnostic, décision, planification ou encore mise en œuvre de traitements restaurateurs. C’est donc en particulier pour l’intégration de l’outil numérique dans la chaîne prothétique que les praticiens sont de plus en plus régulièrement sollicités par différents acteurs du secteur pour faire l’acquisition d’un scanner intra-oral (SIO), souvent improprement appelé caméra d’empreinte optique. Cette étape, fréquemment présentée comme étant le premier pas à faire pour réussir sa transition numérique, représente néanmoins un investissement important, tant du point de vue financier que du temps à consacrer à l’apprentissage et à l’acquisition de nouvelles habitudes.