L’HYPOMINÉRALISATION MOLAIRES-INCISIVES EN 3 QUESTIONS 
 
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03/10/2021

L’HYPOMINÉRALISATION MOLAIRES-INCISIVES EN 3 QUESTIONS 

Avec 878 millions de cas estimés en 2015 dans le monde, l’hypominéralisation molaires-incisives est une préoccupation grandissante de la profession. Un dépistage et une prise en charge précoces sont essentiels pour en limiter les conséquences fonctionnelles et esthétiques. Le point avec Thomas MARQUILLIER, Caroline LEVERD, Caroline DELFOSSE, Thomas TRENTESAUX et Céline CATTEAU.

L’hypominéralisation molaires-incisives (MIH) constitue en France et à travers le monde une préoccupation grandissante dans l’exercice de la médecine bucco-dentaire. Le nombre de cas observés en pratique quotidienne semble augmenter ces dernières années et demande aux chirurgiens-dentistes de se réinventer face à cette maladie émergente qui n’est pour autant pas nouvelle.

En 1912, Turner faisait déjà état de cas d’hypominéralisation idiopathique. Des formes possibles de MIH ont également été décrites dans une population archéologique d’enfants et d’adolescents des 17e et 18siècles provenant d’un cimetière londonien. Les termes employés dans la littérature pour désigner les cas observés se sont multipliés dès les années 1970 : premières molaires permanentes hypominéralisées, hypominéralisation idiopathique des premières molaires permanentes, hypominéralisation des premières molaires permanentes non provoquée par le fluor ou encore cheese molars.

C’est en 2001 que le terme de Molar Incisor Hypomineralization (MIH), qui fait consensus aujourd’hui, a été proposé par Weerheijm, et al.

La MIH est une pathologie complexe et multifactorielle sur laquelle il reste beaucoup à apprendre. Elle peut être lourde de conséquences pour le patient, tant du point de vue fonctionnel qu’esthétique. La MIH constitue un nouvel enjeu de santé publique dont les médias parlent fréquemment. Il est essentiel que la profession ainsi que l’ensemble des professionnels de la petite enfance et la population soient informés de cette pathologie pour en permettre le dépistage et la prise en charge précoces.

L’objectif de cet article est d’aborder en 3 questions les aspects épidémiologiques, étiopathogéniques et cliniques de la MIH.

QU’EST-CE QUE L’HYPOMINÉRALISATION MOLAIRES-INCISIVES ?

QUELLE EST L’ÉTIOLOGIE DE L’HYPOMINÉRALISATION MOLAIRES-INCISIVES ?

QUELLES SONT LES FORMES CLINIQUES ET LES CONSÉQUENCES DE L’HYPOMINÉRALISATION MOLAIRES-INCISIVES ?

Les MIH en 3 questions, c'est dans CLINIC en octobre


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