La profession peu portée sur les nouvelles technologies… 
 
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03/03/2021

La profession peu portée sur les nouvelles technologies… 

Peu valorisant pour la profession, le 9e Observatoire CMV-Médiforce pointe le moral moyen des chirurgiens-dentistes, leur faible enthousiasme vis-à-vis du changement et leur utilisation limitée des nouvelles technologies…

Le 9e Observatoire CMV-Médiforce des Professions libérales de santé s’est penché sur le moral des chirurgiens-dentistes en 2020, mais aussi sur leurs usages des technologies de santé. 71 chirurgiens-dentistes ont été interrogés entre le 16 septembre et le 19 octobre 2020.

Le moral des chirurgiens-dentistes reste assez moyen en 2020 alors qu’il s’améliorait depuis 2014, année du tiers-payant généralisé et des tarifs sociaux. Ainsi, 73 % des chirurgiens-dentistes sont très satisfaits ou plutôt satisfaits de leur profession, contre 79 % en 2019 et 75 % en 2017. Leur opinion actuelle et future sur leur profession s’améliore depuis 2014, où ils la notaient en moyenne à 3,9/10 et passe à 4,8/10 en moyenne. Par ailleurs, 89 % des chirurgiens-dentistes interrogés sont fiers de leur métier et satisfaits d’exercer en libéral, 82 % d’entre eux estiment apporter une contribution réelle à la société et 69 % pensent que les relations avec les patients sont une source d’épanouissement.

Concernant les nouvelles technologies, les chirurgiens-dentistes sont encore peu nombreux à les utiliser, hormis le DMP, qu’ils sont 14 % à gérer, et la téléconsultation (19 %). La téléconsultation s’est développée pendant la crise du Covid-19 et 66 % l’ont pratiquée pendant cette période. Néanmoins, le présentiel au cabinet est et restera le mode d’exercice privilégié par la majorité. Plus de la moitié des chirurgiens-dentistes (55 %) sont réfractaires à la télémédecine et seuls 45 % ont considéré que la crise de la Covid-19 a permis de valider l’intérêt des nouvelles technologies. Plusieurs freins, notamment en terme de formation (82 %) et financier (79 %) sont cités par les personnes interrogées. Le besoin d’investissement est notamment pointé alors même que les répondants considèrent que leur métier rapporte peu par rapport à la charge de travail (45 %) et que la Covid-19 a impacté durablement leur chiffre d’affaires (76 %).

Anne-Gaelle Moulun


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